La Mairie du 14ème arrondissement organise, dans le cadre de la semaine du développement durable, une série de conférences avec pour illustration iconographique une exposition de photos d’icebergs de toute beauté. Un voyage gratuit au bout du monde jusqu’au 8 avril 2011.

Robert Bolognesi est un des plus éminents spécialistes des phénomènes naturels liés à la neige. Avalanches, glaciers, formations au dessus de nos têtes de ces nuages qui amèneront cet "or blanc" tant attendu des professionnels des sports d’hiver.

De la neige à la glace, il n’y a qu’un pas, quelques degrés. C’est donc tout naturellement qu’il est parti, avec quasiment son seul sac sur le dos, à la découverte de cette banquise si menacée et dont la fonte fait naître déjà les plus folles spéculations des lobbys notamment pétroliers. Ce vaste continent fascine et intéresse les pays qui le bordent : la Russie bien sûr, le Danemark qui détient souveraineté sur le Groenland, la Norvège, le Canada qui songe carrément à changer sa devise à cause de la navigabilité qu’induira cette fonte et tant d’autres…

De cette menace réelle, la Mairie du 14ème arrondissement a décidé, non pas d’en montrer les premiers stigmates, mais de magnifier la beauté de cet espace. C’est donc tout naturellement que s’inscrit l’exposition des photos prises par Robert Bolognesi au cours de sa pérégrination septentrionale dans le programme de la semaine du développement durable.

Une série de conférences est proposée. Certaines ont déjà eu lieu. Deux restent à venir : "Les peuples du grand Nord" le 5 avril 2011 à 19h30 et "Géopolitique de l’Arctique" le 7 avril 2011 à la même heure, dans les locaux de la mairie.

Les visiteurs pourront profiter de l’occasion, voire se déplacer simplement dans ce but, pour s’attarder sur le travail photographique de Robert Bolognesi. Le résultat est saisissant. Avec un souci de mise en scène de ces immenses blocs de glace à la dérive et un soin tout particulier accordé à l’exceptionnelle lumière qu’offrent les lieux, il nous embarque dans un voyage qui ne devrait laisser personne de glace. Les photos sont toutes plus belles et fascinantes les unes que les autres.

Ce très beau travail montre à quel point la banquise et les icebergs qui s’en détachent ne sont pas que des masses monochromes. Leurs nuances de couleurs, de formes appellent d’ailleurs à une classification rigoureuse. Mais cela est l’affaire des scientifiques.

Le visiteur pourra, lui, se contenter simplement d’admirer ce travail qui est un appel à l’évasion et au rêve… Il sera visible jusqu’au 8 avril.