Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Saïda Churchill
Interview  (Paris)  14 juillet 2004

Nous retrouvons Saïda Churchill après une représentation de son spectacle " J'arrive". Elle est un peu fatiguée et a faim. Un spectateur l’accoste pour obtenir un entretien immédiat. Elle invoque l’interview pour le différer. Nous allons dans une brasserie et elle renonce à dîner en raison de l’accueil plutôt désagréable du serveur.

Ensuite, à deux reprises, le spectateur éconduit revient à la charge et nous devons également essuyer le concert de rue d’un musicien tonitruant qui s’impose sans vergogne à chaque table sans compter les incontournables pétards du 14 juillet.

D'où une interview un peu décousue et une rencontre comme Saïda Churchill pleine d'imprévu...

Dans votre dossier de presse vous indiquez que vous aviez un tempérament d’artiste mais que votre addiction pour le théâtre est tardive. Quel événement ou rencontre en a été le révélateur ?

Saïda Churchill : Mes parents avaient 9 enfants et n’avaient pas le temps de s’occuper de nous. Ils ne pouvaient pas se payer le luxe comme les parents de certaines classes sociales d’encourager les penchants de leurs enfants. Mais moi je savais bien qu’à la moindre occasion je ferais du théâtre. J’ai été sur scène plusieurs fois : à 5 ans, puis à 18 ans pour une pièce de Pirandello que nous avons répété un an. Et je n’ai jamais plus travaillé autant pour une pièce qu’à ce moment-là. Mais ce n’était qu’une parenthèse dans la vie littéraire acr c’était plutôt ça mon truc. J’ai fait des études de lettres mais je ne fais rien avec préméditation. Tout se passe comme si je me promenais dans la vie et que je rencontre les choses qui viennent à moi.

L’ami avec qui je vivais m’a incité à m’inscrire dans un cours de théâtre. Je me suis inscrite au cours de Niels Arestrup et Maurice Benichou. Ce n’est pas pour autant que je travaillais des scènes et jouais devant les autres. Je ne comprenais pas très bien, je n’avais pas envie de me lancer. Je faisais certaines choses dans des impros mais je n’avais pas envie d’apprendre des scènes, faire du théâtre sur la scène. Et je me suis bien plus dans ce cours parce que eux non plus ne croyaient pas à cette démarche, à l’énergie, au volontarisme. Je me suis promenée dans ce cours, je me suis promenée dans la vie. Je ne fais pas du tout de plan de carrière.

Les rencontres sont aléatoires. Donc vous avez une bonne étoile ?

Saïda Churchill : Oui mais le fait de vivre ainsi créée une trajectoire qui permet de rencontrer les gens qui vont vous forcer à faire les choses. La rencontre avec Romain Bouteille est une évidence. Tout vient de là. Et nous avons mis longtemps à nous parler car chacun voyait que l’autre vivait de la même façon. Il ne projette jamais rien. Quand il construit un théâtre il pose une pierre. Puis après une autre. Il n’y a pas de but. Il a dû voir que j’étais comme ça alors que je n’en avais pas vraiment conscience. On se reconnaît. De même en ce moment. J’arrive au Lucernaire et le théâtre est repris par les gens de l’Harmattan qui correspondent encore plus à ce que je veux, à ce que j’aime, à ce que je suis. Les choses sont dans une cohérence qui me va bien.

La rencontre avec Romain Bouteille est donc déterminante ?

Saïda Churchill : Il jouait au Café de la Gare une pièce qui était un one-man-show qui s’appelait "La conscience nationale des faisans d’élevage". Il voulait partir et les gens du Café de la Gare voulaient jouer une autre pièce avec lui donc il l’a proposé à neuf. Et c’était extraordinaire. Ensuite il a rejoué le même texte seul au Splendid sous le titre" On achève bien les veaux". Quand j’ai vu la pièce à neuf j’ai eu un choc.

Je ne savais pas qu’on avait le droit de dire ce que Romain disait. Je pensais qu’on avait pas le droit de le faire et qu’on était voué à une espèce de malheur. Pour moi le manque de liberté de pensée et d’expression c’est la mort. Je me suis dit : C’est ça que je veux faire. Et Romain l’a compris. A partir de ce moment, il s’est concentré sur ce but c’est que moi je fasse ça. Il m’a aidé à écrire ma première pièce "Y’en pas que des belles" qui était celle de l’apprentissage. Je l’ai beaucoup jouée en 1989 à la Cave du Cloître et en 1990 à la Vielle XXXX. Et puis il y eu J’arrive qui est beaucoup plus proche de ma vie, de mon personnage, de mes pensées, de mes opinions. Et voilà. Je peux dire que je me suis installée dans le domaine.

A plusieurs reprises dans votre dossier de presse, vous insistez sur votre itinéraire géographique et notamment sur le fait de quitter Paris. Ce n’est donc pas neutre. On travaille mieux en province ?

Saïda Churchill : On ne travaille pas mieux maison vit autre chose. Surtout à Marseille. Partir de Paris, Romain le voulait donc cela voulait dire moi aussi mais j’étais un peu catastrophée. Mais c’est une impression très très intéressante de se retrouver dans une ville comme Marseille qui quand on ne la connaît pas et qu’on y débarque pour y vivre est presque une ville étrangère. D’ailleurs cet accent qu’on trouve rigolo ou pas, je n’ai pas d’opinion là dessus, je n’ai pas l’humour facile, est la marque d’une ville étrangère, vous n’êtes pas vraiment en France, sans être vraiment à dans un autre pays. On vous reconnaît à l’accent et vous êtes un expatrié. Et j’adore la position d’étrangère.

J’ai toujours aimé ça. Ça me donne l’impression d’être toujours en voyage. Je suis française d’origine marocaine et je joue dans ma tête avec ça. Je ne suis pas là vraiment. Mais je ne suis pas là-bas non plus. Je décide sur le moment ce que je suis ce que je ne suis pas. Par moment, c’est même un peu ambigu. J’en profite aussi pour mes colères, mes racines, mes déracinements, comme dans cette histoire de la fausse agression antisémite. J’ai pris position.

Etre à Marseille après avoir tout quitté, vivre dans ce grand appartement qui était un atelier de peintre dans le quartier du vieux port, entendre les mouettes, la mer, descendre faire des courses et parler à des gens qui ont un accent à couper au couteau qui ne vous connaissent pas et avec qui vous ne franchirez jamais le cap d’être c’est vraiment très intéressant. On est étranger et on le reste en partant. Cela permet de vivre à fond la grandeur de la solitude. C’est quelque chose qu’on ne vit pas assez.

Et puis cet enfant qui est venu là alors qu’il n’était pas prévu. Pas de décision mais quand c’est là c’est exactement ce qu’il fallait. Retour à Paris quand on me propose de revenir jouer à Paris. D’où une parenthèse de 3 ans avec 3 ans de Marseille en moi, plus un enfant, plus le plaisir de revenir jouer à Paris.

Quelle est la genèse de ce spectacle ?

Saïda Churchill : J’ai traversé une période de dépression. Comme on dit la dépression est une maladie chronique chez les acteurs. Mais là c’était plus grave car je n’avais plus envie de rien faire. Ce n’est pas que je n’avais plus rien à dire, par manque d’inspiration, mais tout me paraissait vain. Je me souviens avoir dit à Romain : "Tout ce qui me vient à l’esprit c’est ce que je ne veux pas faire sur scène". Et il m’a dit : "Et bien tu n’as qu’à partir de là". Le spectacle est né de tout ce qui m’agace, de tous les sujets que je ne veux pas aborder et de les aborder en disant que je ne veux pas les aborder. A partir de ce déclic, le spectacle s’est écrit dans l’évidence.

C’était une thérapie, une catharsis ?

Saïda Churchill : Vous faites bien de dire une thérapie mais la thérapie je l'ai vécu un peu avant. Dans cette parenthèse, il y a eu le seigneur des anneaux. Cela m’agace depuis qu’il y a eu ces films ni faits ni à faire que je suis allée voir avec mon fils. J’avais lu les livres de Tolkien dont Romain était fan…

Pétarades du 14 juillet

Saïda Churchill : C’est bien là parce que s’il y avait un coup de feu on ne s’en rendrait même pas compte. Donc Romain lisait et me racontait l’histoire de telle façon que je me disais qu’il devait enregistrer ces récits car c’est un formidable conteur. Et il a jamais exploité ce don de conteur, de diseur de poèmes. Quand il dit des poèmes de La Fontaine ou d’Aragon, ça devient insupportable ensuite de les entendre dit par quelqu’un d’autre. Je me suis dit qu’il fallait faire le résumé des livres pour qu’il raconte et qu’on puisse le vendre. Et je l’ai fait. Ça m’a pris deux mois à raison de 10 heures par jour. Nous avons fait l’enregistrement mais nous n’avions pas de distributeur et je n’avais pas envie d’en chercher. L’essentiel c’est que c’est là. Et puis maintenant avec la folie du film.

Interruption due au chanteur de rue

Saïda Churchill : Dans la foulée, il y a eu l’écriture de j’arrive mais qui ne constituait pas une thérapie.

Pourquoi avoir repris plusieurs fois ce spectacle en le réécrivant ?

Saïda Churchill : Je crois beaucoup à la mémoire collective qui évolue. Une chose qui a été dite plusieurs fois même si tout le monde n’est pas venu voir le spectacle est fixée, comme si elle était sue d’avance. Une fois qu’elle est marquée dans le temps il ne faut plus la dire. Il y a des idées qui sont comprises à un moment donné, qui sont dans l’air, qui ne sont plus dans l’actualité, dans la pertinence. A force de l ‘avoir dit elles changent, donc il faut changer avec.

Pour quelle raison cette reprise au Lucernaire ?

Saïda Churchill : Hasard. Suite à une proposition.

Les critiques sont dithyrambiques et de tous les horizons politiques. Le public suit-il également ?

Saïda Churchill : La presse écrite me permet de constituer mon noyau de public. En province, je remplis les salles. A Paris, c’est plus long mais cela dit je ne mets pas non plus le paquet en termes de promotion pour forcer les choses.

Comme la presse parle du spectacle et de ma personnalité dans son ensemble cela me consolide une espèce de noyau de base de public. Une sorte de minimum garanti qui me suit sans faire du rentre-dedans. Ça c’est bien car c’est durable. Je crois que plus les choses se font progressivement plus elles durent. Au fur et à mesure de ma carrière entre guillemets, j’ai vu que ma petite case devenait réelle et puis commençait à grandir même à Paris. C’est parti pour longtemps.

Je ne sais même pas si j’y tiens. S’il y avait une grande explosion médiatique cela m’emmerdrait pas mal parce que d’abord mes journées seraient foutues et j’y tiens. Les télés ne me demandent pas donc je remplis pas à fond. Si elles me demandaient je serais bien embêtée car je ne pourrais pas dire non et pourtant j’aurais envie de dire non. Ma vie et mon spectacle ont besoin de journées de rêveries, de contact avec la vie, la réalité. Pour moi la télé ce n’est pas la réalité. C’est rien.

Comment définir votre spectacle ?

Saïda Churchill : On dit souvent que c’est inclassable. Ça me convient. Les gens savent à peu près ce que c’est. Il n’y a pas besoin de le classer. Je ne me reconnais pas dans le one-man-show. C’est plus un truc d’humeur.

Quels sont vos projets ?

Saïda Churchill : Pour le moment c’est ce spectacle qui va peut-être être prolongé en septembre. Par ailleurs, toujours pour le Lucernaire j’ai une idée de spectacle, un peu géo-politique mais drôle quand même.

Vous serez seule en scène ?

Saïda Churchill : Oui.

Vous avez une formation littéraire et vous aimez écrire. Avez-vous des projets d’écriture littéraire ?

Saïda Churchill : Oui, mais pas tout de suite. Je vais le faire et c’est dans ma tête depuis toujours. Ecrire le roman du siècle. Mais je suis d’abord un peu prise en ce moment. Et puis je n’ai pas envie de le faire maintenant parce que lorsque je le ferais je m’y consacrerai entièrement. Je m’enfermerai dans ma maison, loin de tout, sans aucun désir de sociabilité, de vie autre que celle du roman. Parce quand j’écris c’est de cette façon là. Pour un spectacle c’est plus court. Et puis je n’envisage pas d’écrire une petite anecdote comme ça. Je veux que ce soit quelque chose dans lequel je vais m’investir pour mon plus grand plaisir, pour m’y perdre et pour cela il ne faut pas qu’on m’attende ailleurs, ni mon mec, ni mon fils. Ce sera ma façon de vivre cette grande solitude que chacun se doit connaître dans sa vie.

Ce sera votre grand voyage personnel…

Saïda Churchill : Voilà. Le voyage consenti du début à la fin dans la plus grande solitude. J’adore. Mais à condition qu’il n’y ait pas d’allers-retours avec la société. Personne ne doit m’attendre nulle part.

Votre enfant vous attendra…

Saïda Churchill : Oui. Il sera là. Mais il me connaît, il me connaîtra et sera préparé à cette idée, cette connaissance de moi. Bien sûr je le verrais comme d’autres personnes mais aussi. Mais il faut que je puisse me promener dans la vie comme quand j’étais à Marseille, sans connaître personne et que tous les gens soient équivalents. Et du coup, tous sont des amis potentiels.

C’est très exigeant et très ambitieux de vouloir être une sorte d’esprit qui capterait tout ce qui se passe en étant totalement libre. Et les devoirs et obligations envers ceux qui vous sont chers ?

Saïda Churchill : Oui. Mais il faudrait que tout soit prévu avant pour me permettre cet isolement. Gide faisait ça. Un superbe livre que L’immoraliste. Il s’est marié sans savoir pourquoi et est parti en voyage de noces en Italie, en Tunisie….

Intervention du spectateur

Saïda Churchill : …qu’est-ce que je disais…ah oui Gide…Gide était très riche mais en avait honte. Il voulait braconner mieux que le fils de son gardien. Il avait le complexe du riche. Pendant ce voyage sa femme est tombée malade et il était content parce qu’il pouvait se promener seul. Et il regardait les petits garçons. Il regardait un enfant en Sicile qui nageait. Ce jeune garçon était très beau. Gide le regardait nager et le garçon le savait. Un jour le garçon est sorti de l’eau et Gide a vu qu’il avait une jambe anormale. Le garçon lui a dit : "Je te plais moins maintenant". Gide raconte cette histoire horrible.

En parlant de l’accent marseillais, vous disiez que vous n’aviez pas l’humour facile. A quel genre d’humour êtes-vous sensible ? Et y a-t-il un spectacle qui vous a plu ?

Saïda Churchill : J’aime bien le dernier spectacle de Romain Misères intellectuelles. J’aime bien aussi François Rollin mais je le trouve un peu dur ce qui m’arrête un peu. Pas grand chose d’autre. Il y a des choses qui me font beaucoup rire sur l’instant mais qui sont très fugitives. Il ne m’en reste rien après.

 

A lire aussi sur Froggy's delight :

la chronique de "J'arrive"

En savoir plus :

Le site officiel de Saïda Churchill

 


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=