La
nuit du thermomètre comédie dramatique, texte et mise
en scène de Diastème, avec Emma de Caunes et Frédéric
Andrau
Le projet de l' auteur, musicien, journaliste dans divers magazines ( 7 à
Paris , Première et 20 ans) romancier, scénariste, réalisateur,
et metteur en scène est ambitieux : "rassembler en un lieu et
en un temps toutes les émotions et les contradictions nécessaires
au passage entre enfance et adolescence, le tout dans un esprit emprunt de
nostalgie et de féerie" et simultanément l"héroïne
de la pièce qui est une jeune fille pourrait "être une femme,
une vieille femme, un homme, un vieil homme'..." rien d’autre qu’un
souvenir en commun, une pensée qui, chacun, nous traverse, le souvenir
d’un premier amour, ce moment précis où les circonstances
se sont liées pour nous faire vivre quelque chose d’exaltant".
Projet ambitieux qui ne se concrétise pas ni dans le texte ni sur la
scène !
L' auteur a opté pour la prose récitative qui, transposée
au théâtre, est indigeste et soporifique par essence. Ce qui
impliquait une interprétation hors du commun.
Et là, nous sommes loin du compte ! Les acteurs manquent de métier
sans doute. Emma de Caunes, qui a eu la révélation du théâtre,
a une jolie frimousse à peine sortie de l' enfance mais cela ne suffit
pas . Bonne élève, elle connaît bien son texte mais nous
l' assène de manière statique et monocorde. Frédéric
Andrau paraît plus convaincant.
Et puis marre des angoisses des petites filles riches ou des fils de juif
iconoclaste qui veulent faire péter la planète!
En deux mots : quel ennui ! mais conseillé aux insomniaques : une
petite nuit de deux heures de sommeil !
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