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Interview  (Paris)  septembre 2004

A l'occasion de la pièce "Margot la Ravaudeuse", mise en scène par Alain Sachs, Cerise Sachs nous avait annoncé leur collaboration pour une comédie américaine. Il s'agissait de "Si j'étais diplomate" dont ils signent l'adaptation.

Actualité qui nous permet de rencontrer Alain Sachs, auteur, acteur, metteur en scène, connu, reconnu et moliérisé, qui a immédiatement accepté de parler de leur projet aujourd'hui concrétisé sur les planches du Théâtre Tristan Bernard.

Dans le vestibule du théâtre, nous avons rencontré un homme ouvert, sympathique, simple et passionné avec qui il a été tout particulièrement agréable de converser.

Généralement, nous aimons bien retracer un peu la carrière. Mais la vôtre est trop impressionnante. Cela étant, j’ai lu votre biographie qui indique qu’à 8 ans vous avez vu Rintintin qui vous a donné envie de devenir acteur, à 9 ans vous avez vu Guignol qui vous a donné envie de devenir auteur, puis à 10 ans vous avez vu Ben Hur qui vous a donné envie d’être metteur en scène. Et vous êtes acteur, auteur, metteur en scène.

Quand on regarde ce parcours, 3 composantes se dégagent : la précocité de vos vocations, la détermination car vous oeuvrez dans ces trois domaines et la réussite tant auprès du public que de vos pairs. C’est la chance, le talent, le travail, un peu de tout cela ?

Alain Sachs : Ce qui est amusant dans ce que vous relatez c’est que ce que j’aimais quand j’étais enfant à travers le spectacle c’était la diversité, la variété. Or, dans ce métier tout est organisé pour qu’on ne se diversifie pas, surtout en France. On tolère que vous ayez une esthétique, une spécialité. On vous reconnaît cette identité-là et ensuite on vous demande d’enfoncer ce clou, le mieux possible. Or moi, j’ai toujours eu envie de changer, en permanence. Je n’ai jamais aimé réitérer une chose que j’avais faite. J’ai naturellement envie de découvrir d’autres choses ce qui me fait monter des choses très différentes et très variées.

C’est mon propre plaisir et je ne suis guidé que par mon propre plaisir qui est en fait un plaisir de spectateur. Je monte les choses comme cela me ferait plaisir de les voir. Et comme je suis un spectateur éclectique, je vais voir des choses très différentes. Je vais dans le privé, dans le public, je vois des choses dures, des choses couillons ..En fait, tout me plait, je suis très bon client, quand c’est réussi, quand c’est cohérent, quand c’est généreux. Donc je fonctionne de cette manière et c’est plus ou moins heureux selon les spectacles car je prends des risques à chaque fois. Je vais dans des endroits que je ne connais pas. Cela fait des choses bizarres, des choses un peu audacieuses, très investies. Je ne m’installe jamais dans des systèmes. J’imagine que les gens perçoivent cela.

Je suis très enthousiaste, très aventurier et je ne suis pas rassasié. Donc de temps en temps j’ai une sensibilité en harmonie avec les attentes du public parce que je suis le premier à bouger. C’est une démarche subjective basée sur le plaisir, le plaisir de découvrir et de faire les choses. A chaque fois que je monte un spectacle, j’ai le sentiment que je ne sais absolument pas comment je vais m’y prendre et que j’apprends à chaque fois. D’ailleurs quand je fais le point après, je me dis Tiens ça je l’ai réussi et ça je l’ai raté !

Vous avez souvent plusieurs spectacles à l’affiche.

Alain Sachs : C’est souvent trompeur. Plusieurs spectacles peuvent se trouver simultanément à l’affiche parce qu’ils ont du succès mais qu’en réalité je n’ai rien fait de nouveau depuis 2 ans. Il est toujours extrêmement difficile pour tout le monde dans ce métier de faire aboutir des projets. Quand il y a une combinaison de succès qui perdure les gens pensent que je suis partout alors que c’est exactement le contraire. Il est vrai que "Accalmies passagères" s’est joué 450 fois et "Le fil à la patte" 200 fois. Et "Le quatuor" est présent depuis très longtemps comme le fût "Madame Sans Gêne". Mais il peut arriver que s’écoule 2 ans entre deux créations avec 30 projets qui n’aboutissent pas.

Donc la variété et la diversité constituent votre adrénaline, aller là où on ne vous attend pas, pour surprendre…

Alain Sachs : Oh, ce n’est même pas pour surprendre le monde. Quand l’année dernière, j’ai été sollicité pour monter "La belle mémoire", une pièce dans laquelle il y avait un humour du désespoir sur un sujet très grave, la maladie d’Alzheimer, je ne voulais pas surprendre. J’étais tellement content de faire quelque chose que je n’avais jamais eu l’occasion de faire et aussi pour voir si j’en étais un tout petit peu capable. Je suis en stage en permanence. C’est le plaisir qu’on m’offre de découvrir et apprendre des choses. Ce n’est pas tant pour surprendre que pour voir si je peux faire les choses et essayer de ne pas trop les rater.

Comment travaillez-vous dans la mesure où, au départ, vous dites ne pas savoir où vous allez ?

Alain Sachs : Ce n’est pas exactement ça effectivement. Il y a une partie qui est prédéterminée et qui est assez importante, essentielle. Je sais sur quel type d’édifice, de scénographie ou de dramaturgie va reposer le spectacle. Mais quand commence le travail, je recommence à zéro. En tant que metteur en scène, je suis confronté à 2 types de projets. Il y a ceux que l’on m’apporte et pour lesquels j’ai le choix d’accepter ou de refuser. En cas d’acceptation, on se fonde sur une proposition qui vous est étrangère au départ. Vous y trouvez un intérêt et progressivement vous la faites vôtre mais sans avoir penser à faire cela. Et vous êtes le premier surpris, heureux et comblé d’avoir eu cette proposition.

Les autres projets sont ceux que l’on a choisi, que l’on veut faire aboutir parce qu’ils nous intéressent tout particulièrement et que l’on met parfois 4-5 ans à faire aboutir. Si j’étais diplomate fait partie de ces projets personnels. Avec Cerise, nous cherchions quelque chose de précis : adapter une pièce étrangère, ce que nous n‘avions jamais fait, une comédie et je voulais faire ce que fais Stéphane Meldegg, Dominique Deschamps, Pierre Laville. Cerise a lu en premier la pièce que nous avait apporté Suzanne Sarquier.

Ce qui m’a passionné c’est que c’était du pur burlesque c’est-à-dire un travail uniquement sur la forme. C’est réussi si les gens s’amusent. Mais si cela ne fonctionne pas, il n’y a plus rien. On passe immédiatement de la réussite au ridicule. On ne peut se raccrocher à aucune situation véritablement digne de ce nom, il n’y a pas de psychologie des personnages, pas de critique sociale ce qu’il y a chez Feydeau. D’où mon intérêt pour ce travail de pure forme. Je pensais aux Branquignols, aux clowns. C’est un numéro de clown qui au lieu de durer 20 minutes dure une heure et demie. Et c’est la chose la plus difficile à faire. Et l’intérêt pour moi résidait en cette absence d’échappatoire.

Donc ça passe ou ça casse.

Alain Sachs : Exactement. De plus, cela rejoint toute une culture burlesque. Je savais cela et l’adaptation a été pensée en ce sens. Le choix des comédiens était primordial car il fallait trouver des comédiens qui sachent faire cela et qui plus est ensemble. Il faut que cela soit choral ; il ne peut pas y avoir d’ego dans une telle pièce. De plus, c’est un travail au millimètre. Tous les soirs, je suis présent pour donner des notes aux comédiens, qui sont les premiers demandeurs, de manière à tout régler dans le détail. Pour un tel spectacle, ; il faut une trentaine de représentations pour qu’il décolle.

Donc, tout cela je le savais, mais une fois que l’on s’est mis au travail... Comment ça marche ? Comment fait-on ? D'autant plus que la difficulté est que lorsqu’on est arrivé à un certain niveau cela ne peut jamais redescendre sinon on se casse la gueule. Donc il faut monter les marches de crescendo. C’est très intéressant mais il s’agit d’un travail empirique, d’ouvrier, avec la truelle. Et difficulté supplémentaire, la pièce traite de tous les types de comiques, du dialogue surréaliste à la pure tarte à la crème, à la farce, à la manière d’un catalogue. D’où l’intérêt.

Vous venez de parler des comédiens. Comment avez-vous procéder pour aboutir à cette distribution judicieuse en adéquation avec les impératifs du spectacle ?

Alain Sachs : C’est très simple. J’aime beaucoup retravailler avec les acteurs que j’apprécie avec qui j’ai des connivences, des habitudes de travail ce qui permet d’aller vite. Donc ma démarche est de voir parmi la trentaine d’acteurs qui me sont familiers, qui sont des amis également, ceux qui correspondent à ma recherche. Pour Si j’étais diplomate, José Paul était incontournable dans le rôle du diplomate ainsi que Jean Marie Lecocq, qui était dans Un fil à la patte, pour le colonel. Pour les autres rôles, j’ai fait plusieurs essais sans succès. Mais je ne suis pas borné et je ne prends pas un copain parce que c’est un copain. Sur cette pièce, je n’ai donc que deux comédiens que je connaissais. J’ai donc découvert les autres.

Et ce qui est joli c’est que un de mes fidèles gars qui a essayé le rôle de Chester, le cuisinier, a reconnu que le rôle n’était pas pour lui tout en le déplorant bien sûr. Il m’a dit je sais ce qu’il faut et il m’a amené Charles Schneider que je ne connaissais que pour l’avoir vu à la télé. Et il avait raison. José Paul m’a amené Marie Piton pour le rôle de Marie-Jacinthe, l’épouse du diplomate. Pour le rôle de Angie, j’ai choisi Olga Sekulic avec qui j’avais travaillé à la télévision. Et puis ensuite, j’ai fait des auditions. Donc une distribution sans complaisance.

Que se serait-il passé si José Paul n’avait pas été libre ?

Alain Sachs : L’histoire est compliquée avec José. Quand j’ai fait lire la pièce à José, il venait juste de mettre en chantier Le petit jeu sans conséquence. Et quand j’ai vu la première du Petit jeu, je lui ai dit : Tu en as pour 2 ans ! Je savais que ça allait faire un tabac. Il m’a bien sûr dit de la monter ailleurs car quand on achète des droits c’est toujours pour une période limitée. J’ai fait des tentatives mais personne n’en a voulu parce certains comédiens de notoriété ne souhaitaient pas jouer dans une pièce chorale. Je suis donc retourné voir José en lui proposant à nouveau le rôle et également de l’attendre. Il m’a donné son accord et j’ai renouvelé les droits à 2 reprises. Quand Le petit jeu s’est arrêté, je lui ai proposé de refaire une lecture pour qu’il soit sûr de son engagement. Il me l’a donné.

Vous avez évoqué les difficultés d’adaptation de la pièce. Quels ont été vos points d’achoppement pour que la pièce fonctionne en France ?

Alain Sachs : C’était passionnant parce que cela permettait d’avoir une réflexion permanente sur le grand distinguo entre ce qui fait rire les américains et ce qui fait rire les français. Il y a parfois des points communs bien sûr. Donc au stade de l’écriture, il fallait trouver toutes les équivalences et avec Cerise, nous avons fait 20 versions différentes. Ensuite, au stade des répétitions, j’ai pu encore vérifier les adéquations. En France, nous n’avons pas le même sens du délire que les américains, sur la montée en puissance de la folie. C’est très culturel. Quand l’auteur est venu, il m’a fait des notes parmi lesquelles certaines étaient utilisables et d’autres complètement à côté de notre sensibilité latine.

Nous vous avons vu sur scène dans une de vos pièces Un amour de théâtre. Avez-vous des projets d’auteur et de comédien ?

Alain Sachs : J’éprouve beaucoup de plaisir à faire l’acteur parce que, en plus, cela m’aide énormément de garder le contact avec la scène pour mon travail de metteur en scène. Mais il y a des difficultés techniques liés au travail de mise en scène car au lancement d’une pièce, je ne lâche pas les comédiens. Ainsi nous en sommes à la 14ème pour "Si j’étais diplomate" et je suis là encore tous les soirs. Des projets ambitieux comme celui-là nécessitent une grande présence. Donc je ne peux pas me libérer facilement pour jouer moi-même. En revanche, par exemple sur "Madame Sans Gêne", j’ai été ravi que l’on me propose de reprendre le rôle de Fouchet pour la tournée. Ce qui était sensationnel parce que le travail a été dégrossi.

Quant à l’écriture, je vais m’y remettre sérieusement. La mise en scène implique tant de présence qu’elle empiète sur le temps disponible et on écrit de moins en moins. L’écriture implique de pouvoir s’isoler, s’autodiscipliner et la paresse de l’auteur intervient. Un amour de théâtre a été écrit il y a déjà quelques temps. Donc je vais sans doute freiner un peu du côté de la mise en scène pour voir si je suis encore un peu capable d’écrire.

Cependant après le démarrage de la pièce, vous revenez régulièrement pour recadrer la mise en scène.

Alain Sachs : Bien sûr. Ça ne s’arrête jamais.

La pièce est programmée pour la saison ?

Alain Sachs : Oh non ! Nous sommes dans le théâtre privé donc la pièce est programmée pour 50 représentations et la suite est totalement conditionnée par le succès. Tout dépendra des recettes. Tant qu’on est dans une phase de progression on n’arrête pas car on ne sait jamais jusqu’où ira cette progression. Quand le spectacle stagne et ne permet plus d’amortir les charges quotidiennes on arrête.

Avez-des projets à court terme ?

Alain Sachs : Nous répétons un nouveau spectacle avec "Le quatuor" qui sera crée dans 14 mois et qui sera à l’affiche parisienne dans 2 ans.

Donc ensuite, une pause ?

Alain Sachs : Oui. Je ne monterais pas de nouveaux projets dans l’immédiat. Si on me fait des propositions intéressantes… je les ferais.

 

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