Horreur
!
Ça y est, le génial Jonathan
n’a plus rien à dire...
On le sentait venir depuis une dizaine d’années et
des albums de plus en plus légers, des compos de plus en
plus transparentes.
Jojo le jovial, le Trénet américain, celui qui nous
avait soutenu pendant tant de moments noirs de nos vies, le seul
rocker qui savait sourire et chanter sans complexe la joie de vivre,
Jojo déprime à son tour.
Not So Much To Be Loved As To Love
est bel et bien une horreur, à l’image de l’abominable
photo de la pochette, digne des posters débiles vendus à
la sauvette dans le métro.
A l’intérieur, il y a même une photo de son
chien. N’importe quoi et triste symbole de cet album baclé.
Pas de producteur pour le secouer et lui dire : "Jojo, qu’est
ce que tu fous ? Refais les voix sur ce titre, tu chantes faux !".Non,
on fait n’importe quoi, on l’enregistre, on ne réécoute
pas. Ca sera toujours assez bon pour les fans.
A la fin des années 70 et pendant toutes les années
80, Richman était une sorte de
saint. Dans l’indifférence quasi-générale,
il construisait pour ses fans les plus fidèles une œuvre
incroyable. De nos jours encore, "Back
in your Life", "Jonathan Sings"
ou "Rockin’ and Romance"
restent des chef-d’œuvres inégalés.
Remettons sur nos platines les vieilles galettes. Il n’y
a semble-t-il malheureusement plus rien à attendre du vieux
Jojo.
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