L'objectif du Maribel social est de promouvoir l'emploi dans le secteur non-marchand par la création d'emplois supplémentaires afin de rencontrer les besoins du secteur non-marchand et d'augmenter ainsi la qualité des services… Hum, non, c’est pas ça… La compagnie Maribel est un ensemble de musiques, chants et danses des Pays Catalano-Aragonais… Hum, non, pas vraiment…
Ah ? ça y est ! Je crois que j’ai trouvé : un quatuor norvégien fait dans la pop perchée sur un nuage et s’appelle Maribel… Euh… Ah si ! leur nouvelle chanteuse Rebekka Marstein est allemande. Et franchement, elle a tout piqué à Mylène Farmer (à part le look, parce que ça craignait trop). C’est d’une voie fluette doucereuse et haut perché qu’elle mène la dream-pop de l’album.
Attention ! Instant "j’apprends du vocabulaire" : Maribel incarne également merveilleusement bien le shoegaze. Texto : regarder ses chaussures... Comportement observé chez certains guitaristes concentrés sur leurs pieds (et surtout les pédales qu’ils dirigent). Du coup, tous les artistes à pédales ont fait naître un courant musical appartenant au rock alternatif, et proche du dream-pop (la boucle est donc bouclée, nous y sommes).
La musique est à la fois bruitiste et mélodique, et toujours toujours douce, avec ces cordes en arrière-plan, forcées à la pédale, histoire de les saturer. Un peu comme si on criait dans un coussin, la profondeur est comme étouffée, ce qui ajoute à l’ambiance de sous-sol new yorkais. Un peu noir, un peu sombre, presque glauque mais pas trop, juste de quoi poser des questions baveuses et poilues à tous les recoins de la pièce ou de votre cerveau. De quoi raviver la mélancolie.
Certains pourront trouver un côté apaisant à cette musique… C’est qu’ils n’ont pas d’imagination, ou qu’elle n’est pas orientée monstres-cachés-sous-mon-lit. En fait, pour être précis, au fur et à mesure de l’écoute, ces autres me semblent aussi avoir raison, Maribel se situe pile-poil entre la mélancolie noire et le flip total, à la manière de certains artistes des années 80 dont je vous épargne la longue et fastidieuse énumération.
Tout au long de ses 9 titres, Rêveries vous plongera dans une torpeur indéfinissable, entre l’introspection et l’hypnose. Hors du temps, étrange mais pas désagréable. A tester... |