Sous le pseudonyme de Mademoiselle Nineteen, la jeune chanteuse Juliette Wathieu propose un premier album qui aurait tout pour être la belle histoire d'un succès médiatique annoncé. Mais...
Tout d'abord engagée comme choriste sur la tournée de Lio avec les Phantom, la jeune chanteuse se démarque et séduit Benjamin Schoos, patron du label Freaksville Records. Un histoire de coup de cœur à l'ancienne ? Peut-être. On écrit à la belle un album, Jacques Duvall (l'homme derrière "Banana Split", justement) se fendant de quelques titres et même d'un "Je ne vois que vous", single potentiel. Mais...
Mais on ne monte plus en 2012 un succès d'été comme on pouvait le faire dans les années 80. Heureusement. Mademoiselle Nineteen brille surtout par la vacuité de son personnage, de ses compositions, des thèmes abordés, la pauvreté des compositions. Tout cela n'a pas l'insouciance des chansons d'amour d'un Alex Beaupain, le second (quatrième ?) degré d'un Philippe Katerine, l'écriture affutée d'une gainsbarderie. Et rien dans l'album n'atteint l'entêtement gratuit, absurde mais rafraichissant d'un single imparable pour FM estivales. L'indigence musicale à son paroxysme.
Ah, au fait, Juliette Wathieu est la fille de Marc Morgan, le patron des Phantom, l'orchestre résident du label Freaksville records, fondé par Jacques Duvall. Voilà. "Tuuuu me diiiiiiiiis / que tu me congédiiiiiiiies / eeeeest-ce ainsiiii / que tu m'remerciiiiiiies". Pitié. |