En livraison directe du Pays du Soleil Levant, voici Cima Cima et son premier album Flyin’ Buddha. Enfin, du Soleil Levant, je m’entends : Cima Cima la belle est japonaise, mais a tout concocté depuis Paris.
L’univers électro-pop évanescent de Cima Cima se développe à partir de livres de contes de fées ("Warp") et de livres d’histoire version Hiroshima ("55 years").
Elle susurre ses mélancolies comme les comptines d’une adulte bloquée par trop de cauchemars dans une enfance qui fait peur ("Everytime"). Mais Cima-Cima ce n’est pas juste un auteur-compositeur-interprète : elle a développé un monde foisonnant bien à elle et elle le prouve. On pourrait attribuer la création graphique super léchée de son coffret (CD + DVD) à son label, mais ce serait faire une lourde erreur !
Commencez par feuilleter le livret de l’album pour découvrir l’univers Cima Cima, puis poussez l’exploration grâce au DVD : elle y est poupée manga érotico-captive au milieu de forêts hantées par un licorne, enfermée dans une cage à oiseau assez lointaine de celle dans laquelle Vanessa sifflait, ou poursuivie par une main noire qui rampe sur les murs de sa chambre, jusqu’à l’attraper.
Ça fout les jetons.