"I
wish it could be 1965 again" chantaient les
Barracudas il y a bien longtemps. The
Singles, eux, vivent en 1965, costumes noirs étriqués
et petites cravates, frange et boots pointues.
Venus de Detroit, leur musique est gorgée de la British
Invasion : Pretty Things, Rolling
Stones et, surtout, les Beatles (ceux
de "For Sale" ou de "Help")… et, bien
sur, leur contrepartie américaine d’alors :
les Byrds. Sans oublier Bobby Fuller
("See You Again").
Les voix – Vince Frederick a des
intonations de Lennon - , les choeurs,
les guitares – dont la fameuse Rickenbacker 12-cordes - le
batteur déchaîné, la production, tout est parfaitement
millesimé Sixties.
Et pourtant, ce qui pourrait devenir une grotesque parodie (les Thierry le Luron du rock), est tout simplement BIEN. Bien fait, bien à
écouter. Un peu ce qu’avaient réussi les
Flaming Groovies à leur époque : des fans qui
aiment tellement cette musique qu’ils la servent magnifiquement.
Ils ont dû en écouter des 45, le Singles, pour arriver
à composer ces perles de pop à l’ancienne.
A offrir à Papa pour son 50e anniversaire en lui faisant
croire que ce sont des bandes inédites des
Fab Four...
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