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Yoko  (Fargo)  janvier 2004

Californie. Cote Ouest, Pop. Voila de quoi introduire Beulah, groupe au nom étrange mais à la musique envahissante. Non pas de cette emprise lourde et enfermante, mais plutôt une invasion de sons pop, enjoués et dynamiques.

Beulah a tracé sa route depuis la formation du groupe. Sans pour autant connaître la gloire, le groupe a une carrière régulière mais non stagnante.

En témoigne ce dernier opus, Yoko, qui tranche avec l’album précèdent, de par sa profondeur, mais s’inscrit dans une continuité de sons pop légers et attirants.

Beulah est un groupe de 6 californiens, avec une trompette, des chants (quoique les chœurs soient un peu abandonnés sur Yoko).

Depuis A small Cattle Drive in a Snow Storm, leur premier maxi en 1997, puis le premier album majeur, le génial When Your Heartstrings Break, au titre pourtant mélancolique, Beulah s’est fait une petite place dans le paysage de la pop dite californienne, nom qui provident essentiellement de l’influence des Beach Boys et des Kinks. Ces influences se ressentent d’ailleurs chez Beulah. L’ouverture de l’album par exemple, "Score from Augusta", est très proche des Beach Boys, et des Kinks pour la deuxième piste, "Sunday Under Glass".

De ces groupes Beulah possède l’audace de l’instrumental, comme sur "Emma’s Blowgun last stand" avec son intro de trois minutes et sa dernière minute chantée. Les instrumentaux contiennent une trompette légère, qui vient adoucir la musique.Beulah possède aussi la facilite d’écriture, ces arpèges qui collent a l’oreille et semblent écrits en quelques secondes.

En 2001, The Coast is Never Clear obtient enfin les faveurs de la presse spécialisée. L’album est encore mieux maîtrisé que When Your Hertstrings Break, avec des melodies poussées à leur efficacite maximale, un pur entertainment album qui met le sourire aux levres. A part "Silver Lining", sorte de retour aux annees collège, ou suite d’une écoute prolongée de Greenday, qui dénote un peu.

La chanson la plus aboutie est sûrement "Burned By the Sun", titre repris par Jason Lyttle dans sa compilation Grandaddy, Artist’s choice Below the Radio au titre évocateur, la chaleur du soleil de la côte ouest.

On se demande pourquoi le groupe n’a pas percé. Est-ce parce qu’il n’a pas le style petit jeunot de The Thrills, ou des Shins. Peut-être le groupe aurait-il dû mettre un "The" devant son nom.

L’album Yoko est moins plaisant, du moins directement appréciable. Il est plus sombre et plus fin. Il souffre aussi de la séparation, pendant sa genèse, de quatre des six membres du groupe avec leur compagne respective. Enfin c’est l’impression qu’il procure.

L’album est plus hétéroclite que les précédents, frôlant le rock, et le psychédélique avec "Wipe Those Prints and Run". En fait l’album déçoit non pas son manqué de qualité, mais par son inadéquation avec le genre de musique qu’on attendait de Beulah… Il se passe un peu l’inverse de la chronologie usuelle, d’abord les albums osés surprenant pas leur liberté, légèreté et maîtrisé, puis l’album plus trouble, montrant une maîtrise certaine mais qui n’a pas trouve sa voie…

C’est le quatrième album piège. Dommage, car après avoir passé brillamment les trois plus difficiles étapes, du premier album en forme d’intrusion réussie à confirmer, à la confirmation du second, et à l’absence de tarissement du troisième, Beulah s’affaisse légèrement.

 

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La chronique de l'album Beulah de John Paul White


Xavier         
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# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

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