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puce Jean Hache et Yann Chermat
Interview  (Paris)  9 décembre 2004

Yann Chermat et Jean Hache. Deux comédiens. Une rencontre. Une rencontre autour d'un texte bouleversant.

Entretien avec Yann Chermat et Jean Hache aux Frigos, sur le lieu même où ils jouent, du 8 au 18 décembre 2005 "Dans la solitude des champs de coton" de Bernard Marie Koltès montée par la Compagnie Mercoledi &Co.

Présentez- nous votre compagnie Mercoledi &Co.

Yann Chermat : En avril 2004, Gilbert Roggi et moi avons repris la Compagnie Mercoledi & Co et Dans la solitude des champs de coton est notre premier spectacle. Pour le moment, nous ne sommes que 2 qui formons la structure administrative de l’association.

Cette association ne vise que le théâtre ?

Yann Chermat : Non. Nous nous sommes laissés toute liberté dans les statuts pour faire de la production théâtrale, cinématographique, musicale ou audiovisuelle d’une manière générale.

Pourquoi avez-vous choisi Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès comme premier projet et Jean Hache comme comédien ?

Yann Chermat : En fait, c’est l’inverse.

Jean Hache : Je connaissais Yann et je lui ai proposé de travailler sur ce texte de Koltès tout simplement parce qu’il s’agit d’un texte que j’adore et que je trouve très beau. Et Yann me semblait correspondre parfaitement à une rencontre possible de deux comédiens sur un plateau comme dans la solitude. Je lui ai donc proposé et nous avons défini une structure très particulière de travail. Nous nous sommes proposés de travailler très longuement sur cette pièce mais qu’une fois par semaine en se voyant une heure et demie chaque mercredi pendant un an.

Le but était de se familiariser avec la langue de Koltès, de la digérer, de la faire nôtre. Nous n’avions pas au début la moindre échéance. Il s’agissait d’un projet, qui si la rencontre intervenait, si l’envie, et justement le désir, qui est présent dans cette pièce, se faisait il y aurait spectacle. Et puis est venu le moment où le désir était présent et nous avons prévu une première programmation à La guillotine à Montreuil, un ancien atelier de chaudronnerie, et ensuite nous avons eu le projet des Frigos. Mais c’est une maturation et une élaboration très fragmentée. Ce qui est inhabituel.

Quel est votre intérêt pour ce texte qui justifiait une si longue recherche qui de surcroît ne déboucherait pas obligatoirement sur une représentation théâtrale ?

Jean Hache : Beaucoup de choses m’intéresse dans ce texte, outre bien sûr sa qualité littéraire. Le cadre notamment. J’ai eu pendant dix ans une compagnie théâtrale et j’ai toujours cherché à travailler dans des lieux qui étaient des lieux hors théâtres. Parce que je suis issu de la génération post soixante huitarde avec des troupe comme le Living Théâtre, le People show, le Squatt théâtre, des troupes qui étaient très en vogue et qui revendiquaient déjà un théâtre très particulier et une volonté très délibérée de faire sauter les frontières du théâtre. Cette compagnie était souvent envoyée par le ministère de Affaires Culturelles mais aussi l’AFA pour représenter la France dans des festivals étrangers. Je suis resté intéressé par cette démarche. Et ce texte de Koltès me semblait répondre totalement à cette problématique bien évidemment puisqu’il a été écrit dans ce but. Toutes les pièces de Koltès au demeurant, comme Quai Ouest, Retour au désert, offrent cette possibilité. Donc la familiarité avec Koltès, c’était cela.

Et puis c’est une question de rencontre humaine tout simplement. Car cette pièce je l’avais en réserve, mais c’est comme Patrick Chéreau et Pascal Gregory, il faut une rencontre pour que cela fonctionne. Je n’aurais pas du tout envie de la jouer avec un comédien connu, reconnu avec lequel je n’aurais pas eu d’affinités. Et quand j’ai rencontré Yann, ce fût la rencontre a suscité l’envie de la jouer. Il y a également autre chose au niveau, je dirais, musical, la voix de Yann me paraissait aussi une voix qui s’accordait à la fois avec la musique de Koltès et ma propre musique. Tout cela a fait que j’ai fait cette proposition à Yann.

Les chroniques consacrées à ce texte sont parfois tout à fait hallucinantes quand à l’interprétation qui en est faite. Quelle est votre perception de ce texte ?

Yann Chermat : La synthèse est difficile. Il y a cet amour du texte en lui-même qui nous a donné envie de le travailler. Nous l’avons abordé de manière très simple, à partir de la situation à partir de laquelle elle s’articulait sans chercher à en donner une interprétation politique ou autre. Elle traite essentiellement d’une vérité humaine, d’une rencontre entre deux hommes au crépuscule dans un lieu interlope. Au début de notre travail, nous avons essayé d’y trouver des résonances très concrètes , comme la relation que l’on a avec un marchand dans un magasin avec qui on va marchander, un peu comme dans un souk. Le commerçant fait l’article face au client qui ne dit vouloir que regarder. Si on lit ce qu’a écrit Koltès à propos de son texte, on retrouve cette démarche. Il dit : "Je raconte des histoires".

En l’occurrence, une rencontre qu’il a éventuellement faite quand il vivait à New York. Mais il se défendait d’y donner un sens philosophique. IL décrit des sentiments humains avec un oeil très acéré sur la portée et la profondeur d’une rencontre entre deux personnes. Ce qui s’est noué au fil de ce travail c’est une rencontre entre deux orgueils masculins hors d’une interprétation philosophique, politique ou esthétique.

Jean Hache : Trouver une interprétation politique dans ce texte est vraiment tirer très loin sur la corde car ce n’était pas du tout l’intention de Koltès. C’est essentiellement la rencontre de deux orgueils, de deux désirs qui se nomment pas. On est dans l’humanité.

Dès le départ, vos rôles respectifs étaient-ils déterminés ?

Jean Hache : Effectivement, amis cela s’est imposé à nous. Je dirais que c’était faussement délibéré. Cela s’est fait comme cela. A un moment donné, nous avons envisagé de permuter mais pour des raisons intuitives la définition des rôles était faite.

Pour la représentation, vous n’avez pas fait appel à un metteur en scène. Comment avez-vous assuré la mise en espace de votre travail ?

Jean Hache : Il se trouve que nous sommes que deux. A plus, nous ne l’aurions pas fait ainsi. Quand nous avons travaillé le texte, et je viens de lire un texte de Chéreau qui dit à peu près la même chose, nous nous sommes aperçus qu’il y avait des moments dans la pièce qui sont répertoriés pour nous. A aucun moment nous n’avons voulu chercher l’événement théâtral car nous pensons que ce n’est pas contenu dans le texte. En revanche, il y a des lignes de force qui s’imposent obligatoirement dans le jeu. Il y a des rencontres qui sont évidentes, des éloignements, des rythmes, qui déterminent la mise en espace effectivement plus que la mise en scène.

Au niveau de la mise en scène, elle s’est imposée de manière presque évidente. Comme nous avons joué dans des lieus différents, ce lieu induit une spatialisation différente. Mais les lignes de force sont les mêmes et ensuite ce n’est que le déplacement dans l’espace qui change. Ici, aux Frigos, quand on joue en hauteur, sur la locomotive, cela correspond à un extérieur dans l’usine de Montreuil. Le regard extérieur d’un metteur en scène en nous a pas réellement manqué. Nous avons toujours solutionné le problème à partir de la force dans le rapport, et ce même dans le placement de l’acteur. Il n’y a donc pas eu de regard extérieur, mais par nécessité. La nécessité de jeu induisait une mise en scène particulière.

Yann Chermat : Il s’agit d’un ressenti. Nous faisons les choses et nous en parlions ensuite longuement. Le ressenti nous permettait de constater des manques ou des façons de procéder qui n’étaient pas justes, notamment quand l’impulsion de l’un ne trouvait pas d’écho chez l’autre. Et nous n’avons pas fait ce travail avec un parti pris de mise en scène.

La présence d’un tiers n’aurait-elle pas introduit un étranger dans ce couple relationnel avec la possibilité de se voir imposer ou induire une vision différente ? N’y a-t-il pas eu une volonté d’exclure tout tiers dans ce travail à deux voix ?

Jean Hache : Nous n’avons jamais pensé exclure mais néanmoins nous n’avons jamais pensé intégrer non plus ….sourire. Ce que vous dites est tout à fait vrai. L’intrusion d’une tierce personne dans ce travail, je ne sais pas si elle aurait été préjudiciable bien sûr, n’était pas souhaitée comme si elle pouvait pervertir la relation qui s’établissait entre nous. Chéreau a dû ressentir la même chose car il a signé la mise en scène tout en étant jouant dans cette pièce et sans doute pour la même raison. La relation est tellement intense que la troisième personne, même si elle avait un oeil sur la globalité du projet, risquerait d’y ajouter des choses, notamment une théâtralisation qui court-circuite cette relation.

Et nous avons vérifié cette analyse en allant voir d’autres représentations de Dans la solitude avec un metteur en scène. Et nous n’avons pas été convaincu. Donc à la question sur la présence souhaitable d’un metteur en scène nous avons répondu par la négative.

Vous avez anticipé sur une de mes questions qui était : Avez-vous d’autres représentations de la pièce et notamment celle de Chéreau ?

Jean Hache : OUI. J’ai vu celles de Chéreau. Celle avec Isaac de Bankolé, qui était la plus fidèle au texte de Koltès puisque le dealer est noir, dont je n’avais pas beaucoup aimé la mise en scène. En même temps si, car il s’agissait de la révélation d’un auteur très fort. En revanche, celle avec Pascal Grégory m’avait complètement enthousiasmé.

Yann Chermat : Je n’ai pas vu les mises en scène de Chéreau. En abordant ce travail, j’étais donc vierge de toutes influences. Ensuite, au cours du travail, nous sommes allés voir toutes les mises en scène de Dans la solitude.

Jean Hache : Il y aura un projet intéressant au Théâtre de la Ville dans lequel le rôle du dealer sera joué par une femme. Ce sera intéressant de voir ce spectacle d’autant que j’ai un peu de difficulté à le concevoir joué avec une comédienne.

Le moment venu, quand vous avez décidé de jouer ce texte, comment avez-vous choisi le et les lieux de représentation ? Comment cela s’est-il passé concrètement ? Et quels sont vos autres projets pour ce texte ?

Jean Hache : Notre recherche de lieux a été générale. Nous allions voir tous les lieux dont nous entendions parler. C’est Gilbert Roggi qui nous a indiqué La guillotine de Montreuil. Aux Frigos, Yann était venu à des portes ouvertes d’ateliers de peintre. Il avait vu celui-ci, celui de Jean Michel Frouin, avec la locomotive à partir de laquelle nous avons échafaudé un projet que nous avons proposé à ce dernier. Il est bien évident que nous continuerons ce spectacle, peut être ici-même si c’est possible.

Et si nous arrivons à avoir un distributeur, notre demande sera toujours identique quant au lieu de représentation et nous nous modulerons en fonction du lieur. Le challenge est intéressant car à chaque fois c’est une obligation, alors que l’essence de la rencontre est la même, de trouver d’autres lignes de force.

Est-ce facile de faire venir le public mais aussi les critiques et les médias dans ces lieux inhabituels ?

Jean Hache : La chose est très compliquée pour nous car nous ne sommes que deux pour faire tout. Nous avons essayé jusqu’à présent de sensibiliser les sites internet ainsi que les moyens plus traditionnels comme les envois de dossiers et les annonces aux journalistes. Mais il est difficile pour ces derniers qui appartiennent au Syndicat de la Critique de venir car ils ont des générales officiels tous les soirs et puis il y a beaucoup de spectacles qui se jouent à Paris. C’est un peu prématuré de les voir venir ici. Si la pièce se joue à nouveau, s’ils entendent parler peut être alors… Nous avons également contacter des journaux comme Zurban, les Inrocks mais pour le moment nous n’avons pas eu beaucoup de réponse. Il est sans doute difficile pour eux de caler un spectacle qui dure 10 jours.

Par contre, il y a toute une clientèle pour ce spectacle, des gens très jeunes, très sensibles à l’écriture de Koltès. C’est manifestement à nous de chercher les nouveaux circuits afin d’attirer l’attention de cette génération. Ce soir nous faisons le plein et si nous jouions plus longtemps le bouche à oreille pourrait faire son œuvre. Ce qui est manifeste est la dualité de circuit : le circuit officiel avec les générales, les premières dans les théâtres traditionnels et tous les lieux dits alternatifs qui dépendent de réseaux plus souterrains. Par exemple, ici les Voûtes avec la musique. Ce sont des flyers et des affiches qui traînent et quelquefois la salle est pleine. Comment ?

Yann Chermat : La difficulté est d’éveiller la curiosité de ceux qui connaissent Koltès ou qui sont intéressés par ce genre de travail.

Jean Hache : Il faut que nous développions une autre "politique" de communication. De mon point de vue, Internet fournit la plus grande opportunité.

Compte tenu de ce que vous nous avez dit, il n’est pas du tout envisageable de jouer dans un lieu qui a l’appellation de théâtre mais qui, comme par exemple le Théâtre du Nord-Ouest, est une structure très atypique ?

Jean Hache : Oui, bien sûr.

Yann Chermat : Les Ateliers Berthier seraient très intéressants…

Jean Hache : …le Théâtre de la Tempête, le théâtre du Chaudron, le Théâtre de l’Epée de bois…Le seul problème est que la programmation est faite à 2 ans.

Vous avez évoqué d’autres projets pour la compagnie ?

Yann Chermat : Je travaille actuellement, avec Stéphane Duperay et François Rousseau comme metteur en scène, sur "Couple ouvert à deux battants" de Dario Fo.

Envisagez-vous d’étoffer votre compagnie ?

Yann Chermat : Nous avions besoin au départ d’une structure administrative pour pouvoir demander des droits d’auteur. Le but à terme est de demander une licence d’entrepreneur de spectacles pour produire nos spectacles. Bien sûr l’idéal serait de constituer une équipe. Mais ce sont aussi des histoires de rencontres.

Mais pas obligatoirement pour produire des spectacles hors lieux conventionnels ?

Yann Chermat : Non, bien sûr. Cela dépendra des projets et nous ne nous sommes pas fixés de ligne artistique précise.

Avez-vous d’autres projets ?

Jean Hache : Je fais partie d’un spectacle "La mouette" de Tchekov qui va se concrétiser en mai, juin et juillet avec une compagnie qui fait du théâtre itinérant. Elle joue dans tous les endroits en France, en Suisse et en Belgique où l’on trouve des lacs. Ses membres ont tous plus ou moins fait partie de la troupe du Phenix qui joue principalement l’été et ils vont, dans la pure tradition moliéresque, jouer dans les villes du sud en se déplaçant avec des roulottes tirées par des chevaux.

Le rythme de la tournée dépend essentiellement de celui des chevaux. L’année dernière, ils ont joué "La nuit des rois". Ce projet n’est pas inattendu puisque Molière l’a fait avant mais il est intéressant car il s’agit d’une autre approche du théâtre et aussi du public. Je ferais donc la tournée des lacs.

Allez-vous au théâtre voir les autres même si vous n’êtes pas des spectateurs ordinaires et avez-vous vu de bons spectacles récemment ?

Jean Hache : Je vais remonter un peu plus loin que cette année… L’année dernière j’ai vu le "Quartet" de Heiner Muller à la Cité Internationale qui était une merveille d’intelligence et de propositions théâtrales et aux Ateliers Berthier, "Le jugement dernier" de Ödon Von Hrovath mis en scène par André Engel qui était très très bien.

Yann Chermat : Je pense à une pièce en particulier c’était "Avis aux intéressés" de Daniel Keen au Théâtre de la Commune avec Jean Paul Roussillon et Gilles Privat dans une mise en scène de Didier Bezace qui était tout simplement bouleversante. J’ai aussi beaucoup aimé le "Phèdre" de Patrice Chéreau.

Ce sont des spectacles dans lequel je retrouve ce qu’on appelle la magie du théâtre, même si ces termes sont un peu galvaudés. Mais quand je les vois, je sais pourquoi je fais ce métier. Parce qu’il y a des moments de grâce.

 

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