Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Arc Iris
Interview  (Les Trois Baudets, Paris)  mercredi 14 mai 2014

Après avoir collaboré avec The Low Anthem, Jocie Adams décide de monter son propre groupe et de quitter les ambiances plombées pour des horizons plus tendres. Elle alunit dans une combinaison dorée et invite à monter dans sa navette. Univers burlesque, inventif, la musique de Arc Iris est un vrai bonheur tant elle explore tous les styles avec humour. Accompagnée de musiciens exceptionnels Zach Tenorio au Miller piano, Ray Belli à la batterie, Max Johnson à la bass, Robin Ryczek au violoncelle et Mike Irwin à la trompette, elle perche sa voix écorchée dans les étoiles. Le concert le 14 mai 2014 aux Trois Baudets a laissé un souvenir ravi à ceux qui sont restés jusqu’à la fin de la soirée partagée avec deux autres groupes.

Quelques minutes avant, nous discutions à l’étage avec Jocie Adams à l’occasion de la sortie du premier album Arc Iris, et de sa liberté débridée.

Tu faisais partie du groupe The Low Anthem ? Est-ce que tu as décidé de voler de tes propres ailes ?

Jocie Adams : Oui, je travaillais sur ma musique depuis longtemps et puis le moment est venu de prendre mon autonomie et d’avoir ma liberté artistique.

Tu ne penses pas continuer avec The Low Anthem ?

Jocie Adams : Non, je ne pense pas. Il ne faut jamais dire jamais, mais bon. J’ai créé Arc Iris pour jouer mes propres chansons.

De quels instruments sais-tu jouer car j’ai lu que tu étais multi instrumentiste ?

Jocie Adams : Je sais principalement jouer de la clarinette. Et je me débrouille avec les autres instruments : je peux jouer de la guitare et du piano.

Comment composes-tu tes chansons ?

Jocie Adams : Pour le premier album, j’ai surtout travaillé seule. Pour le prochain album qu’on va préparer cet été, on va davantage travailler ensemble, que ce soit pour la musique ou les textes.

Dans la presse, les journalistes sont toujours impressionnés par le fait que tu aies été une chercheuse pour la NASA.

Jocie Adams : Oui c’est vrai. Cela n’a pas grand-chose à voir avec la musique mais c’est vrai que pour les gens ça paraît extraordinaire, comme si la musique et les sciences étaient incompatibles. Aujourd’hui, je me consacre à la musique à temps complet. Ce ne serait pas possible de continuer les sciences et d’avoir la possibilité de voyager pour jouer.

Ton premier album a des couleurs très variées : cabaret, rock ou folk. Cet éclectisme, peux-tu nous l’expliquer un peu plus ? J’ai pensé aux Dresden Dolls parfois d’ailleurs.

Jocie Adams : Pour moi, il y a une même façon de composer sur tout l’album et puis l’importance de la voix sur chacune des chansons. Je ne dirais pas que l’album est éclectique. Un album, c’est comme un voyage, un parcours du début à la fin. Les chansons sont comme des épisodes. Je m’imagine dans un vaisseau spatial.

Est-ce que ça veut dire aussi que tu as écouté beaucoup de styles musicaux différents ?

Jocie Adams : Oui je pense. Les musiciens du groupe sont extrêmement pointus, ils ont fait des études de musique. Et pour ma part, je suis très influencée par la musique classique. Quant à la composition des morceaux, il n’y a pas de règles. Pour certaines chansons, il a fallu les travailler, les reprendre pendant des mois avant de les terminer. Et d’autres en quelques secondes.

Comment es-tu avec le groupe ? Est-ce que tu leur imposes un point de vue, une direction ?

Jocie Adams : J’ai une idée précise de ce que je veux. Après, c’est toujours excitant pour moi d’écouter les propositions des membres du groupe et de me laisser surprendre. Pour moi, le disque a finalement une grande unité, qui fait voyager comme dans un vaisseau spatial.

Quelles sont tes influences musicales ?

Jocie Adams : C’est toujours compliqué de parler de ses influences. La musique classique principalement. Après nous écoutons Willie Nelson, Randy Newman, Leonard Cohen, Dirty Projectors et… c’est déjà une belle liste.

Tu fais une tournée actuellement en Europe. Comment cela se passe ? Tu étais à Amsterdam hier ?

Jocie Adams : Oui, ça me plait beaucoup. Et je suis très surprise que tout le monde puisse parler anglais. Je trouve ça un peu triste, alors que chaque pays a sa langue et sa culture. C’est dommage de ne pas pouvoir s’exprimer davantage dans la langue du pays et en savoir plus sur sa culture et son histoire. C’est tellement différent des Etats-Unis.

La scène est naturellement le meilleur moment du voyage, c’est toujours un plaisir. Les concerts se passent merveilleusement bien. On rencontre un public vraiment enthousiaste, on joue plutôt dans des petites salles.

Et ma dernière question : qu’est-ce que vous avez dans vos écouteurs pendant ces voyages en bus, en train ou en avion ?

Jocie Adams : Cela tombe mal parce que dans les transports, je préfère rester dans le silence et observer et réfléchir, donc je n’écoute pas de musique. Zach, en revanche, écoute de la musique, aussi souvent qu’il peut… toute la musique. Il est plongé dans la période 1960-1977.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album eponyme de Arc Iris

En savoir plus :
Le site officiel de Arc Iris
Le Soundcloud de Arc Iris
Le Facebook de Arc Iris


Sandrine Gaillard         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=