C'est au Studio Acousti où il a enregistré son album éponyme que Bertrand Belin se produit ce soir en show case devant la presse. Un album en 34 ans, c'est peu dit-il. Pour le deuxième, j'aurais 68 ans !
Il promet d'être moins bavard sur scène que d'ordinaire mais il parle quand même. Entouré de ses musiciens, baterie, piano, violoncelle et violons, il nous proposera cinq morceaux intimistes sur des mélodies qui paraissent faussement légères et élémentaires menées par une guitare experte mais sans ostentation.
Cinq morceaux qui sonnent années 60 du genre que l'on appelait les "variétés poétiques", voix de crooner, rythmes qui swinguent. Il raconte "Le tatouage" du viel homme qui n'a que le cran de boire, demande "Porto" en mariage, lutte contre "Le colosse", se souvient des bigoudis de la tante "Madeleine" et cueille "La fleur".
Cinq morceaux pour aiguiser l'appétit. Un bien court moment...
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