Flammarion, l’éditeur de votre chevet à tous les âges. Héhé. Voici voilà leur nouvelle trouvaille : Cassandra O’Donnell. Auteure du best seller Rebecca Kean (une vampire avec sa conscience, super sexy, courtisée par tous les vampires supers sexy de la contrée), un genre de Buffy, avec baston sur musique métal et morale sur fond de piano (pour les grands).
Cassandra adore le fantastique, son cerveau pullule d’histoires de golem et de troll à quatre pattes, de mondes enchantés et d’objets ensorcelés. Sa dernière création : Malenfer, la forêt des ténèbres, "la première saga de fantasy à dévorer dès 9 ans !". Ça tombe bien, il se trouve que j’ai un échantillon d’enfants de 9 ans sous la main. Voyons voir ce que ce roman donne entre leurs mains.
Malenfer est le nom de la forêt qui entoure la paisible vie de Zoé et de son grand frère Gabriel. Pas si paisible que ça, puisque toute maléfique qu’elle est, cette forêt s’agrandit. Et comme tout maléfice digne de ce nom, l’agrandissement de la forêt s’accompagne de disparitions étranges. A commencer par celle des parents de Zoé et Gabriel. Et voilà la première raison pour laquelle mettre ce livre entre les mains d’enfants de 9 ans : l’autonomie les enfants, l’autonomie !
Parce que Zoé et Gabriel vivent seuls depuis la disparition de leurs parents, partis chercher de l’aide, et pas encore revenus. Et personne ne s’en rend compte. Ah la la, ces professeurs égocentriques qui ne pensent qu’à la didactique et à la validation des acquis ! Mais Malenfer rôde, les professeurs sentent la menace approcher. Surtout quand on apprend qu’ils sont respectivement une sorcière, un loup-garou, un troll, une elfe et caetera… hi hi hi.
Zoé et ses visions, accompagnées de Gabriel et ses amis se prennent pour les goonies. Grand bien nous en fasse. Il y avait longtemps qu’on n’avait pas eu une aventure maléfique et riche en démons pour faire frémir avant d’aller au dodo.
Un vent de fraîcheur plane sur la fantasy jeunesse, Cassandra O’Donnell est parmi nous ! Les adultes dévoreront le roman en une bouchée, les enfants y passeront quelques nuits blanches. J’en connais même quelques uns qui zapperont des chapitres pour connaître avant les autres le fin mot de l’histoire.
Rien à redire à ce petit bijou de jeunesse, vivement la suite. |