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Pinacothèque de Paris  (Paris)  Du 6 novembre 2014 au 15 février 2015

La Pinacothèque de Paris poursuit son exploration de l'histoire de l'art sur un thème propice à nourrir les fantasmes des occidentaux, celui de l'érotisme en Orient.

Après l'Inde, en parallèle avec l'exposition "Le Kâma-Sûtra - spiritualité et érotisme dans l'art indien", elle se tourne vers le pays du soleil levant et la catégorie dédiée des estampes qui ont donné lieu à une expression fameuse synonyme d'invitation grivoise.

Si l'érotisme indien s'inscrit dans une démarche spirituelle de réalisation personnelle, l'érotisme japonais, à la seule finalité hédoniste, se décline à travers des estampes et ouvrages destinés à la sphère privée, tout en n'étant pas cantonnés à l'Enfer des bibliothèques.

L'exposition "L'art de l'amour au temps des geishas" propose de découvrir les oeuvres réalisées dans ce registre et pendant trois siècles, jusqu'à la fin du 19ème siècle, par les grands maîtres de l'art de l’ukiyo-e qui ne se sont pas limités au registre du paysage.

Conçue sous le commissariat de Francesco Paolo Campione, historien d'art et directeur du Musée de la Culture de Lugano, elle invite le visiteur à un parcours chrono-stylistique en sections, comme à l'habitude du lieu, rythmées par un code couleur pétulant, en l'occurrence, un bichromatisme saturé qui lui imprime une bienvenue fantaisie visuelle.

L'art érotique à la japonaise

L'exposition est introduite par une section consacrée à la représentation "chaste" de l'idéal féminin avec des portraits sublimant la beauté féminine et des scènes de genre peignant tant l'intimé avec la femme à sa toilette et les rituels de la coiffure et du maquillage que le quotidien de la société féminine.

Ce sont, entre autres, les célèbres "Douze portraits de Belles Femmes" de Utamaro, les femmes entre elles dans sa série "Motifs floraux" de Kiyochika, les "Dix physionomies de femmes" de Shuntei, les "Beautés de l'ère Kyono" de Kiyochika et les portraits de Kunisada figurant dans les "Cinquante-trois stations du Tokaido".

La femme est bien évidemment au coeur de l'imaginaire érotique qui est illustré par les "images du printemps" sous forme d'estampes xylographiques polychromes.

Représentation au réalisme explicite de l'acte sexuel, les shunga, signifiant "images du printemps", constituent tant des supports à la satisfaction onaniste et au plaisir partagé de manière ludique avec les femmes du quartier des plaisirs, les courtisanes, prostituées de haut rang, puis, le cas échéant, avec les geishas mais également les épouses, que de manuel d’éducation sexuelle pour les jeunes couples.

Ces estampes érotiques regorgeant d'ardeur amoureuse présentent parfois une composante humoristique tenant à la présence de détails cocasses ainsi qu'à la taille démesurée des parties génitales de taille démesurée.

Sont bien évidemment présentées des oeuvres des trois grands noms de l'estampe que sont Hokusai ("Recueil d'illustrations de couples amoureux"), bien que la rétrospective qui lui est consacrée au Grand Palais occulte sa production érotique, Utamaro (illustrations du livre "L'étreinte de Komachi"), et Hiroshige (avec un recueil d'illustrations).

Ainsi qu'un beau florilège d'estampes souvent réalisées par série calendaire : "Les Douze manières érotiques" de Juniban, "Douze rencontres sur la voie érotique" de Koryhusai Shunsho ou les "Douze mois d'estampes érotiques" de Shuncho.

L'amateur éclairé pourra ainsi comparer les différents styles tant en ce qui concerne le trait que la composition.

L'exposition s'achève avec des estampes qui s'écartent de la représentation d'un acte amoureux pour y substituer une pratique sexuelle plus musclée de tendance sado-masochiste.

Celle-ci se retrouve ensuite, de manière exacerbée, dans des mangas contemporains qui associent violence, pornographie et perversité.

Le commissaire a ainsi sélectionné quelques oeuvres de de Toshio Maeda, Dirty Matsumoto et Gengoroh Tagame et de Chiho Aoshima, figure de l'avant-scène nippone, qui sévit dans le style du manga kawaii.

 

En savoir plus :

Le site officiel de la Pinacothèque de Paris

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation du la Pinacothèque de Paris


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Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
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Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
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