Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Au temps de Klimt - La Sécession à Vienne
Pinacothèque de Paris  (Paris)  Du 12 février au 21 juin 2015

La Pinacothèque de Paris propose de remonter l'horloge du temps en changeant de siècle et de tourner le regard vers la capitale de l'Empire austro-hongrois où se déroule la déclinaison viennoise de l'Art nouveau avec l'exposition "Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne".

Elle a été conçue en collaboration avec le Musée du Belvédère de Vienne, détenteur la plus belle collection d’art autrichien et la grande collection au monde d’œuvres de Gustav Klimt, Egon Schiele et Oskar Kokoschka, qui a procédé à l'essentiel des prêts et dont le directeur Alfred Weidinger en assure le commissariat.

Pour évoquer la Sécession viennoise qui n'est pas une école picturale mais un mouvement artistique de grande ampleur qui a essaimé dans tous les arts, les beaux-arts comme les arts décoratifs, les arts appliqués et l'architecture en les fédérant autour de certains pôles novateurs, il a opté pour une monstration chrono-thématique.

Scénographiée avec sobriété par l'architecte Laurent Guinamard-Casati, elle inclut des pièces de mobilier signées Adolf Loos, des objets décoratifs dont les céramiques très prisées de Michael Powolny, des clichés du photographe pictorialiste Heinrich Kühn ainsi que des documents iconographiques relatifs aux réalisations de Otto Wagner, précurseur de l'architecture moderne.

La Sécession viennoise, transition fulgurante entre le néo-classicisme et l'expressionnisme

La Sécession viennoise ne constitue pas une école dogmatique mais ce qui aujourd'hui pourrait se qualifier de collectif regroupant les acteurs de la scène artistique émergente de l'époque en rupture avec les canons de l'art établi sinon officiel dont le ralliement va générer une lame de fond qui engloutit l'académisme et l'historicisme de la Vienne néo-classique.

La novation s'opère du temps - et autour - du peintre Gustav Klimt qui se trouve en être un des précurseurs au sein de l'Union des Artistes Figuratifs, la figure emblématique et l'ambassadeur qui a connu le plus grande notoriété.

L'oeuvre de Gustav Klimt est représentée par des oeuvres de jeunesse, des tableaux de la période d'or tel celui de "Judith" retenu pour l'affiche de l'exposition et surtout, point d'orgue de l'exposition, la reconstitution de la monumentale "Frise Beethoven" dont le grand public ne connaît souvent que des séquences tronquées.

Réalisée pour l'exposition du Pavillon de la Sécession de 1902 et conçue comme un hommage au musicien, elle traite de thèmes existentiels, tels l'aspiration au bonheur et les souffrances humaines, ou symbolistes et les bienfaits de l'art.

La peinture décorative, l'ornementation à la feuille d'or qui évoque le style des enluminures comme les mosaïques byzantines et la place majeure de la figure féminine caractérisent lelangage plastique de son auteur, fils d'orfèvre formé à l'Ecole des arts décoratifs de Vienne.

La femme est un des communs dénominateurs de la Sécession viennoise fédère une myriade d'artistes au style différent, de l'impressionnisme formaliste de Koloman Moser à la subjectivité expressionniste de Egon Schiele.

Dans le genre du portrait, la femme occupe une place privilégiée.

Une femme en majesté, une femme dans tous ses états et ses âges d'une féminité magnifiée et iconifiée, imprégnée de l'héritage symboliste, de la jeune fille innocente à la femme fatale, en passant par le portrait idéalisé de la femme bourgeoise.

La femme est toujours nimbée de sensualité et souvent dotée d'une charge érotique qui, chez Egon Schiele et Oskar Kokoschka n'est pas que subliminale.

Mais les peintres sécessionnistes pratiquent également l'art du portrait miroir de l'âme de manière très différenciée, du flou évoquant le rendu du sfumato au réalisme photographique.

Il en est de même pour la peinture de paysage qui révèle une large palette de l'impressionnisme au naturalisme apaisant avec parfois des réminiscences symbolistes.

Et l'exposition présente une belle sélection de toiles de Carl Moll, Koloman Moser et Gustav Klimt sur le thème du paysage sylvestre avec une identité de cadrage sur les troncs d'arbres.

Le temps de Klimt n'est pas fini quand, avec sa dernière exposition collective de 1908, s'achève celui de la Sécession viennoise sous la poussée de l'expressionnisme, avec notamment le bronze "Ecce Homo" de Anton Hanak, abordée dans la salle de clôture.

 

En savoir plus :

Le site officiel de la Pinacothèque de Paris

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation de la Pinacothèque de Paris


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=