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Interview  (Paris)  samedi 28 février 2015

Fraser Anderson était à Paris pour présenter son album Little Glass Box, on ne va pas se mentir mon anglais is not so well, mais comme il me le fit gentiment remarquer, meilleur que son français, donc dites-vous bien que son disque est meilleur que cette petite entrevue. Quelques questions à ce grand barbu chapeauté aussi souriant que sa musique est douce.

Comment, quand on est écossais, on se retrouve dans le sud de la France pour enregistrer un disque ?

Fraser Anderson : Oh, c’est une très longue histoire, j’étais marié, avec un enfant, nous avions tout vendu pour payer l’album avant celui-ci et nous avons décidé de vivre une grande aventure. Tous nos amis et notre famille disaient que nous étions fous : Parlez-vous français ? Non. Connaissez-vous quelqu’un en France ? Non ? Mais allons-y ! On n’a pas souvent la chance de partir pour une grande aventure.

Donc nous étions en France, j’y ai rencontré des gens, des amis qui avaient un studio dans le Languedoc et ils connaissaient beaucoup de musiciens qui jouent donc dans l’album tout simplement… Je crois que c’est la version la plus courte de l’histoire que je n’ai jamais donné.

On parle de vous comme un secret bien gardé mais c’est le premier album qui sort sur un label, vous en aviez assez d’être un secret ?

Fraser Anderson : Un secret ? Ça veut dire que personne ne sait qui je suis ? En fait, ça m’est égal d’être célèbre, bien sûr c’est très bien si beaucoup de gens viennent à mes concerts ou achètent mes disques. Je ne pousse pas les choses. Beaucoup de gens sont très bons pour faire le marketing d’eux-mêmes et font de joli site, publient sans cesse sur Facebook comme pour dire : "Regardez-moi ! Ecoutez ma musique". Je déteste ça, je préfère jouer calmement et faire mes trucs, Billy Connely le comédien anglais disait que si quelque chose est assez bon, ça marchera, c’est ce que je crois aussi. Et pourquoi un label maintenant simplement parce que c’est la première fois qu’on me fait une offre pour faire un disque, je n’avais jamais cherché avant ça.

Dans votre disque, il y a beaucoup d’invités : Dick Pearce, Martin Ditcham… Comment avez-vous travaillé avec eux ?

Fraser Anderson : J’aime connaître un peu les gens, donc on boit des coups, on fait connaissance et on discute de l’approche, ils sont très bons musiciens et si tu veux le meilleur d’eux-mêmes, il faut leur laisser de l’espace, de la liberté et leur montrer que tu as une totale confiance en eux, le meilleur guide, c’est de les laisser libre, et j’ai été très chanceux sur le résultat.

Vos chansons sont assez mélancoliques, douces, d’où viennent-elles ?

Fraser Anderson : Je n’ai pas vraiment de manières d’écrire particulières, je n’ai jamais analysé le processus et je ne veux pas le faire, je ne veux pas comprendre. Les chansons sont juste à propos de situations de la vie qui peuvent être tristes ou pas, c’est juste des choses qui me touchent en tant qu’homme, en tant qu’humain, c’est à propos de mon expérience humaine.

Parfois, je suis triste mais parfois pas, quand j’écoute de la musique, ou même n’importe quel autre art, visuel ou non, si je suis ému cela peut devenir une source d’inspiration. Ce que je cherche, à chaque fois que je fais un nouveau disque, avant tout c’est simplement toucher les gens.

Sur la pochette, on voit le Majestic de Cannes qui est un hôtel luxueux assez loin de votre univers, non ?

Fraser Anderson : Je ne suis jamais allé au Majestic, ni même à Cannes d’ailleurs. C’est mon ex-femme qui était photographe, qui l’a pris. Et j’aime cette photo, vous pouvez voir l’horizon, j’aime le Shape, j’aime les lignes et il y a un homme qui est seul et pour moi il y a une histoire derrière qui a à voir avec la solitude, ça m’évoque quelque chose et je ne sais pas, je la trouve juste magnifique.

On dit de vous que vous êtes entre Jony Mitchell et Nick Drake, j’imagine que vous êtes d’accord avec ça ?

Fraser Anderson : Bien sûr ! (rire)

C’est la musique que vous écoutez ?

Fraser Anderson : J’aime les deux. Mais parfois, je n’ai pas besoin de musique, juste du silence, parfois du Public Ennemi, parfois du Mc Solaar, des choses comme ça. Cela dépend vraiment de comment je me sens. Mais c’est vrai que je suis vraiment fan de Nick Drake…

Retrouvez Fraser Anderson
en Froggy's Session
pour 3 titres en cliquant ici !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Little Glass Box de Fraser Anderson
La chronique de l'album Under the cover of lightness de Fraser Anderson

En savoir plus :
Le site officiel de Fraser Anderson
Le Bandcamp de Fraser Anderson
Le Soundcloud de Fraser Anderson
Le Facebook de Fraser Anderson

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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Décidémment ce mois de janvier est bien triste pour la culture. Marianne Faithfull a tiré sa révérence et c'est encore un peu de tristesse qui s'ajoute à celle plus globale d'un monde tordu. Il reste la culture pour se changer les lidées. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !

Du côté de la musique :

"Le concile des oiseaux" de Hadouk
"Arracher les fleurs" de Belby
"Who let the dogs out" de Lambrini Girls
"Absens" de Lisa Portelli
"ILL" de Holls
"Want you" de Moo Box
"Protégé.e" de Terrenoire
Lofofora et Vertex en concert au Fil de Saint Etienne
Nouvel épisode "Rebonds, partie 5" de la saison 2 du Morceau Caché !
et toujours :
"Un seul matin doux" de HYPERRÊVE
"Prisme de l'eau" de Daniel Humair Trio & Samuel Blaser
"De l'ombre à l'aube" de Edward Perraud
"Mes elles" de Rosalie Hartog
"Dès demain" de Wallace
"Shapes and sounds" de Yonathan Avishai

Au théâtre :

"Et la lumière fut !" au Théâtre Comédie Bastille
"Like" à la Comédie de Paris
"Mau d'amour" au Théâtre Essaïon
"Nos âmes se reconnaitront-elles ?" au Théâtre Nanterre-amandiers
et toujours :
"Article 353 du code pénal" au Théâtre du Rond-Point
"Du charbon dans les veines" au Théâtre Saint-Georges
"L'injuste" au Théâtre de la Rennaissance
"Le secret des secrets" au Théâtre Rive Gauche
"C'était comment quand j'étais dans ton ventre ?" au Théâtre de Belleville

des reprises avec : (les pièces déjà chroniquées dans un autre théâtre)

"Entre ciel et chair" au Théâtre Essaïon
"Roméo et Juliette" au Théâtre de l'Epée de Bois
"L'extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt

"Emma Picard" au Théâtre de l'Epée de Bois
"La mer de Poseidon en caddie au 3T" au Théâtre du Troisième Type
"Punk.e.s" au Théâtre La Scala

"Le nectar de dieux" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"La folle et inconcevable histoire des femmes" au Théâtre Le Funambule Montmartre

Du côté de la lecture :

"Chiens des Ozarks" de Eli Cranor
"Le jeune Staline" de Simon Sebag Montefiore

"Au delà du mur" de Katja Hoyer
"Cérémonie d'orage" de Julia Armfield
"Les terres indomptées" de Lauren Goff
"Un perdant magnifique" e Florence Seyvos
et toujours :
"L'avocate et le repenti" de Clarisse Serre
"Auschwitz 1945" de Alexandre Bande
"La Seconde Guerre mondiale fait son cinéma" de Benoît Rondeau
"Les opérations de la Seconde Guerre mondiale en 100 cartes" de Jean Lopez, Nicolas Aubin & Benoist Bihan
"Ecrits sur le cinéma" de Pauline Kael
"L'héritière" de Gabriel Bergmoser

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"Les rayons gamma" de Henry Bernadet

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