Lidwine : "dernier concert parisien avant longtemps", le 6 mai prochain au Sentier des Halles
Il y a quelques semaines, David chroniquait BOLAC (Before Our Lips Are Cold), le premier LP de Lidwine. Lidwine est probablement la chanteuse la plus mutine de la scène parisienne, mais c’est aussi une des plus douées. Aussi quand elle donne son dernier concert parisien avant de rejoindre le Cotentin pour y explorer de nouveaux territoires musicaux, je ne peux que vous conseiller d’être là.
Une particularité aux cordes vocales a doté la jeune chanteuse d’une voix d’extra-terrestre. D’aucuns aiment la comparer à la grande Kate Bush, d’autres plus nombreux à Björk, mais ceux qui se donnent la peine de l’écouter vraiment, même s’ils reconnaissent l’influence de la fille de Reykjavik, comprennent vite que Lidwine a depuis longtemps créé un univers très personnel.
Après des débuts baignés d’électro, elle a réalisé la plus belle des parenthèses en enregistrant le EP No Monkey "dans les conditions du live", dans la très atypique église Saint-Merry, à Paris. 5 titres, pas un de plus, 2 titres où elle s’accompagne à l’orgue encadrent 3 titres où Lidwine joue de la harpe celtique, mais 5 titres parfaits ! Que ce soit à l’écoute du EP ou lors des concerts qui ont accompagné sa sortie, je n’ai jamais été autant ému. Un disque qui vise l’âme et atteint sa cible en plein coeur.
Il lui a fallu plus de deux ans pour sortir BOLAC et on ne peut que saluer l’audace dont elle a fait preuve en "secouant" un peu un public qui lui était acquis. Y alternent :
Des morceaux fidèles à "l’esprit No Monkey", tel "Blow The Horn", titre qui est d’ailleurs joué par Lidwine dans la pièce Liliom de Jean Bellorini dont les séances reprendront dans quelques semaines aux Ateliers Berthier ;
Des morceaux issus de No Monkey mais subtilement réarrangés ;
Des morceaux inédits dont l’électronique "Patterns On The Pane", co-écrit avec sa complice Emma Broughton, que l’on retrouve également comme choriste sur l’abum, avec notamment Diane Sorel, Dorothée Hannequin (The Rodeo) , Maud Nadal et Nathalie Réaux (un jour, j’aimerai vous parler de chacune d’entre elles).
Car c’est cela aussi, Lidwine, un membre d’une sororité musicale, un ensemble d’amies collaborant aux projets les unes des autres. Alors venez le 6 mai ! A quoi ressemblera le concert ? Aucune idée. De quelqu’un qui est capable de sublimer Beyoncé, on peut s’attendre à tout. J’ai seulement la conviction que ce sera beau et émouvant mais aussi probablement très joyeux.
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