Sur une scène musicale toujours aussi fertile, allons faire un petit détour à la découverte d’American Wrestlers qui, comme son nom ne le laisse pas présager, est un écossais né à Glasgow, ayant fait ses premières armes sur le sol mancunien et maintenant installé, au gré du vent et de ses amours, dans le Missouri.
L’album propose (une fois de plus n’est pas coutume) un son daté 80’s… visiblement, les sonorités d’une autre époque s’imposent ici comme jamais. Il y a en effet plusieurs chroniques dans lesquelles je parle d’un retour vers le passé. C’est concrètement ce qu’il se passe sur cet opus. On nage en plein dans l’univers de Supertramp… et c’est tellement bien fait qu’à l’écoute de l’album, j’ai l’impression d’avoir 5 ans. Une véritable cure de jouvence en 48 minutes et à moindre frais !
Les 9 titres usent de beaucoup de réverb, de guitares électriques omniprésentes, et de solos, très minimalistes. Que ce soit techniquement ou vocalement, rien de très complexe n’est à souligner mais la magie opère, les compositions sont achevées et les mélodies sont simplement belles, notamment sur "There’s No One Crying Over Me Either" et "Cheapshot". L’ensemble peut manquer parfois de surprises ou de piquant mais ne soyons pas trop exigeants et laissons l’artiste s’exprimer sans être à l’affut des moindres travers.
Le musicien qui se cache derrière American Wrestlers attise la sympathie et nous délivre de la scottish pop tout en douceur et en nostalgie ! Une preuve tangible que les lutteurs américains derrière leur carapace savent faire preuve de délicatesse. Je saurai donc rester indulgente et vous conseiller l’écoute d’American Wrestlers par American Wrestlers.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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