Piers Faccini a de multiples facettes : il est Italien, vit en France et chante en anglais. Et ce n'est pas tout, en plus d'être musicien, il est aussi peintre et viticulteur à ses heures. Mais c'est en tant que musicien que ce caméléon nous intéresse ici.
Son album est composé de onze chansons, toutes plus douces et délicates les unes que les autres, ma préférence allant nettement à la magnifique "Dream after dream".
La musique prend de temps à autre des accents blues, avec des notes d'harmonica de-ci de-là. L'ensemble est poétique, subtil et cohérent, quoique peut-être un peu monocorde. Mais dès la première écoute, on se sent embarqué dans un univers particulier, à la fois grâce au timbre émouvant de Piers, à son anglais à peine teinté d'un accent méditerranéen et à la musique oscillant entre blues et pop. Les textes sont simples, plutôt courts mais efficaces. Ses ballades parlent d'amour et de paysages semblables à ceux qu'il peint, empreints de lumière, de nostalgie et d'espoir en même temps.
Ce bel Italien séduit donc avec son album Leave no trace, produit par Vincent Segal et on a hâte de le voir sur scène, pour une prestation qui promet d'être intimiste, chaleureuse et pleine d'émotion.
Rendez-vous donc le 22 avril à Bourges, en compagnie de Low et Ray Lamontagne, pour un concert qui, logiquement, devrait laisser une trace…
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