J’ai découvert Aude Juncker en Oliver Peel Session. Elle assurait la première partie de Françoiz Breut.
Etait-ce cet impressionnant voisinage, ou la fatigue d’une trop longue journée, toujours est-il, alors que l’on me reproche généralement mes excès d’enthousiasme, je n’avais pas été totalement séduit par la prestation de la jeune chanteuse, jugeant sa voix trop fragile et ses morceaux un peu longs. C’est donc avec quelques réserves que j’ai écouté Le houhouhouhouhou.
Ces réserves, je les lève aujourd’hui avec plaisir. Certes, la voix d’Aude Juncker reste fragile, mais cette fragilité s’apparente aujourd’hui d’avantage à de la délicatesse. A l’écoute des titres du EP, je pense fréquemment à Babet, une Babet plus chanson française que rock toutefois. Les cinq titres sont plaisants, voire très plaisants et incitent à la réécoute.
Je vous invite donc à découvrir Le houhouhouhouhou qui plaira aux amateurs de french pop finement ciselée et à soutenir Aude Juncker. J’espère sincèrement qu’il y aura une suite. Et qui sait, peut-être instillera-t-elle un peu d’essence rock à son univers. Bonne chance à elle quoi qu’il en soit.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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