Né de la rencontre de Blake Miller, Johan Boegli et Chris Hathwell, venus d'univers différents, lors des fêtes endiablées de Los Angeles, Moving Units sort son premier album Dangerous Dreams en pleine Bloc Party mania. Pas facile dès lors de ne pas passer inaperçu.
Pourtant ce Dangerous Dreams regorge des qualités et sans être un chef d'œuvre il s'agit certainement là d'un honorable album de pop rock qui fera la joie de vos invités lors de folles soirées bière chips.
Le trio se compose d'un chanteur guitariste, d'un bassiste et d'un batteur. Ajoutons à cela quelques touches électroniques discrètes, des mélodies simples et efficaces et un rythme assez soutenu et on obtient une douzaine de mini tubes.
Tout commence par "Emancipation", un titre très Bluresque période "Boys and girls" et s'enchaîne sur un titre dont la basse rappelle New order ("Between us and them")… Et cela continue quasiment jusqu'au bout du cd, les titres lorgnant tour à tour du coté de la voix de David Bowie ("Killerlover"), du funk sur "Submission", voire du néo punk sur "Available".
Le duo basse batterie fait mouche la plupart du temps et des titres comme "Birds of prey" ou "Scars" (qui est probablement le meilleur titre du disque mais aussi le plus sombre) pourraient bien faire les beaux jours de quelques festivals cet été...
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