Interview
(Divan du Monde, Paris) vendredi 16 octobre 2015
On arrive au backstage du Divan du Monde et les Meadowlark nous accueillent en déclarant : "Oh Froggy's Delight ! What a cool name !" On a decalé l'interview d'une heure et demi, Kate McGill (voix et clavier) et Daniel Broadley (clavier et guitare) sont fatigués du voyage après avoir été bloqués à la douane à cause de problèmes de contrôle. Kate regarde mon carnet et se tourne vers Daniel : "Oh look at this ! That's so old style school !"
Est-ce que vous jouiez déjà avant le projet Meadowlark ? Quel est votre background ?
Kate McGill : Moi j'étais une artiste solo, et j'ai commencé en chargeant des vidéos de cover sur YoutTube quand j'avais 17 ans. J'avais réalisé un album solo really really really pop, genre Britney Spears. Ensuite, quand je suis revenue à Bristol, j'ai realisé que je voulais faire de la pop, mais pas ce genre de pop et j'ai su que Daniel cherchait quelqu'un avec qui jouer.
Daniel : Oui, je jouais dans un groupe de cover rock et je réalisais aussi des vidéo musicales. Elle m'a dit qu'elle ne voulait plus continuer comme artiste solo.
Quelle idée y a-t-il derrière votre EP Dual ?
Daniel Broadley : Nous sommes parvenus à notre deuxième EP Dual de façon naturelle : il n'était pas prévu de réaliser un album electro, pourtant il est bien là. Quand Kate est arrivée, le son est devenu plus synthétique mais quand même naturel. C'est un équilibre parfait.
Que pensez-vous de la distribution digitale de la musique ?
Kate McGill : J'ai souvent acheté les albums physiques de mes groupes préférés mais maintenant, je n'ai pas de position précise. Aujourd'hui sur internet, il y a tellement de musique que c'est dur de trouver des groupes que l'on aime vraiment ; les gens ne veulent plus acheter de la musique, ils veulent juste télécharger.
Daniel Broadley : Sur internet, c'est difficile de trouver des groupes que l'on aime vraiment mais c'est aussi tellement facile de devenir un nouvel artiste.
Est-ce que vous préférez acheter de la musique digitale ou plutôt des albums physiques ?
Daniel Broadley : J'apprécie beaucoup la valeur des vinyles que l'on peut accueillir comme des tableaux.
Kate McGill : Moi j'achète du digital, je n'achète plus d'albums physiques.
Vous avez joué au Glastonbury Festival. Parlez-nous de cette expérience.
Kate McGill : C'était un nouveau monde pour nous. Mon frère y est toujours allé, presque chaque année.
Daniel Broadley : Pour nous, c'était la première fois...
Kate McGill : C'était énorme, c'était vraiment très cool !
Daniel Broadley : Ce festival a la taille d'une ville de 50 000 personnes. On espère y jouer encore.
Quels groupes ou projets pouvez-vous nous conseiller ?
Daniel Broadley : Les Polyenso, le groupe le plus incroyable que je n'ai jamais écouté.
Kate McGill : Moi je dirai les Oh Wonder, un duo synth pop anglais. Le chanteur a produit l'EP Dual.
Daniel Broadley : Ici au MaMA, c'est super de découvrir les groupes en live.
Kate McGill : Rien qu'en écoutant un soundcheck, on se dit parfois : "Oh ces gars sont super !".
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