L'après-midi était placé sous le signe des Escapades, avec Daphné et Camille pour des concerts originaux et intimistes à l'abbaye de Fontmorigny. Les quelques privilégiés, car les places pour ces voyages en bus londoniens sont rares, ont apprécié et même adoré puisque ce fut un vrai succès. Les deux jeunes chanteuses tendance du moment ont fait l'unanimité.
Au Phénix, c'était salle comble pour la tournée d'adieu de Ska-P . Tous ces jeunes fans ont pu également écouter et admirer les Blind Boys of Alabama , qui du haut de leur grand âge, ont forcé le respect.
Puis c'était la soirée à ne pas manquer pour les adeptes du black métal avec Gojira , Aqme , Black Bomb A et Apocalyptica et leurs violoncelles. Le Palais d'Auron était plein à craquer, ça pogotait et slamait dans tous les sens.
Passons à une ambiance beaucoup plus intime, rendez-vous à la Soute avec, pour commencer, Piers Faccini . Le public est là et bien là, puisque les trois concerts affichent complet.
Piers Faccini, d'une grande sobriété, nous livre une musique jazzy, calme… Il est accompagné par un batteur, puis à la contrebasse électrique par Vincent Ségal . Il chante en anglais, murmure parfois et laisse aller sa belle voix vers un son se rapprocherait de chants traditionnels sur le morceau "Come my demons". Piers Faccini a su donner une dimension nouvelle en live à son album Leave no trace.
Le public est comblé, le bel Italien également puisqu'il dit même : "Merci pour votre silence, c'est aussi ça qui fait la musique", avant de revenir pour un rappel où il interprète une chanson napolitaine.
Quelques heures auparavant, nous avons rencontré Alan Parker , le chanteur de Low, très calme, posé et accessible. Beau moment à lire bientôt sur froggy.
Nous le retrouvons donc sur scène, accompagné de sa femme Mimi Parker à la batterie et au chant, ainsi que leur bassiste. La musique de Low est mélancolique et belle à souhait.
Hélas, quelques morceaux furent perturbés par le concert de Telepopmusic, qui avait lieu en même temps juste au-dessus, à la Hune. On est tout de suite entraînés par cette voix inoubliable, cette musique qui va crescendo jusqu'à une fin de concert arrivée bien trop tôt, et malheureusement sans rappel, malgré la standing ovation de la salle.
Après quelques minutes d'attente, Ray Lamontagne , révélation de ce début d'année, arrive seul sur scène avec sa guitare.
Sa voix rauque s'approchant de celle de Rod Steward, accompagne un folk américain sur des ballades romantiques, la plupart du temps. Il chante même une chanson pour sa maman. Les musiciens arrivent plus tard : un batteur et un contrebassiste très original et impliqué dans sa prestation. Le son se fait plus animé, pour finir à nouveau sur une belle chanson d'amour à la guitare sèche.
Pour ceux qui voulaient faire la fête jusqu'au bout de la nuit, ils pouvaient retrouver les Belges déjantés de Vive la fête ou bien attendre demain pour l'incontournable rave-party du Printemps…
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