Au fil des jours, qui s’écoulent depuis mardi dernier, je tente de renouer toutes mes émotions pour vous les livrer. L’exercice est périlleux comme un saut, sans fil et au-dessus du vide, un lâcher prise dans l’abîme des mots et des émotions. Katel était en concert aux Trois Baudets avec, à ses côtés sur scène, Diane Sorel, Claire Joseph, Nathalie Réaux et Skye (quatre pures voix qui méritent que vous alliez les voir sur leurs projets musicaux respectifs ! Quelle union de talents exceptionnels !).
Assise au premier rang, et bien calée dans une rangée d’amis sincères, j’attendais ce live comme la promesse d’une soirée d’exception. La promesse fut tenue. Après un premier concert le 20 septembre 2015 aux Trois Baudets, puis le 11 décembre au Pan Piper, ce 26 janvier était donc mon troisième rendez-vous avec les nouveaux titres de cette artiste et je dois vous avouer que je ne m’en lasse pas, j’en redemande ! Vivement la sortie de l’album ÉLÉGIE, programmée au 8 avril 2016 ! J’ai hâte de pouvoir écouter en boucle tous ses titres, d’abord parce que c’est une musique qui fait du bien et ensuite parce que les textes sont ciselés comme des pierres précieuses. Son écriture fait qu’à chaque écoute, il reste une pépite à découvrir. Pour le moment, je me sens comme orpheline de mots qui me manquent terriblement.
Il me tarde la sortie de cet album, mais il me tarde le prochain concert aussi. Au-delà d’une splendide scénographie qui nous invite à ne pas perdre le fil de nous-mêmes, il se passe des choses magiques sur scène ! Le fil conducteur pourrait être le regard fascinant de Katel, au-delà de sa voix. Je vous mets au défi d’aller la voir sur scène et de me dire de quelle couleur sont ses yeux… je suis curieuse de connaître vos réponses ! Pour ma part, je reste fascinée, intriguée aussi.
Un concert de Katel est un moment de grâce, qui ne tient qu’à un fil, celui de son incroyable talent. |