Directement issu de son inénarrable version anglaise, le Download Festival traverse cette année, pour la première fois, la Manche pour nous offrir, les 10-11-12 juin prochains, une affiche à faire pâlir tout amateur de gros festivals et de têtes d’affiche tonitruantes.
Que les déçus de la programmation des Eurockéennes se rassurent, que les frustrés ne pouvant se rendre au Hellfest s’apaisent, que les impatients des Solidays se réjouissent : le Download sort la grosse artillerie, en programmant ce groupe que forcément, vous avez toujours voulu voir et qui, justement, passe ce week-end-là...
On trouvera, en effet, à l’hippodrome de Lonchamp trois scènes bien remplies (14 groupes programmés par jour...), dont une "main stage" époustouflante : Iron Maiden, Deftones, Gojira, Korn, Saxon, Apocalyptica, ou encore Rammstein et Volbeat, selon les jours. En somme, du bon vieux métal de papa à cheveux longs. Seront également présents Biffy Clyro, que l’on avait fort apprécié aux Eurocks en 2015, et Skillet, qu’on attend musicalement de pied ferme.
Sur la deuxième scène, de belles surprises (Jane’s Addiction, Rival sons), de réelles impatiences (Avatar et Beartooth le vendredi, notamment), des groupes éternels (Mass Hysteria, Megadeth, Children of Bodom) et des rêves de groupie (Amon Amarth) nous attendent.
Pour la troisième scène, il faudra plutôt ouvrir ses chakras – autrement dit accepter le mitigé, ou espérer d’inattendues découvertes –, même si l’on sait déjà qu’il y aura ponctuellement de belles choses (comme The Raven Age le vendredi). Concrètement, c’est le samedi et le dimanche que la "stage 3" sera, à mon sens, intéressante à suivre (pour voir Shinedown et The Struts, ou encore The Shrine et Strange Bones).
Et comme il en faut toujours pour tous les goûts, il y aura également quelques ovnis qui nous laissent pour l’instant sceptiques comme On Ok rock ou encore Baby Metal...
Moralité : un festival tout neuf et, on espère, tout beau, héritant de la superbe réputation de son homologue anglais, une programmation lourde et très orientée (rock, hard rock, metal et dérivés) jouant – première oblige – sur des valeurs sûres, dans un espace bien connu des festivaliers de tout bord et facile d’accès pour les Parisiens comme les autres... Pourquoi s’en priver ?
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