Après deux albums sortis en l'espace de 6 mois et après trois ans de repos, Weezer revient en 2005 avec Make Believe, album en demi-teinte.
Le dilemme est que Weezer est un mythe : des paroles très simples mais pas simplistes, des mélodies bien ficelées et donc de parfaites pop songs.
Le groupe est apparu en 1994 avec leur album éponyme ou Blue album, a sorti un album encensé par les critiques (Pinkerton) mais boudé niveau ventes, a disparu jusqu'en 2002 où il sortit deux disques (Green album et Maladroit), a refait une pause pour que monsieur Cuomo aille à la fac. Et sort aujourd'hui Make Believe.
Titre après titre, la magie des chansons de Weezer n'opère plus. Le titre d'ouverture et aussi premier single de cet album, "Beverly Hills" est plus que décevant comparé à "Buddy Holly" ou "Hash Pipe" : rythmique simple et paroles plates ("Beverly hills thats where i want to be…").
La seule originalité de l'album réside dans le titre "This is just a pity", chanson 80s teintée de synthé, donnant du peps à ce début d'album. Mais la suite n'est que ballades gnangnans comme "Hold me" et de chansons sans intérêt comme "Freak me out". On a même du mal à écouter l'album en entier tellement il est monotone. L'énergie du Green album, la tristesse latente de Pinkerton, les chansons parfaites ne sont pas là, et cela manque.
En définitive, un disque moyen auquel il manque de la fraîcheur, des mélodies accrocheuses, des textes un peu plus recherchés que "C'est cool de prendre de la drogue".
Ecoutable pour une oreille neutre mais plus que décevant pour la fan de Weezer que je suis.
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