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Interview  (Paris)  jeudi 16 juin 2016

En baskets et sweat à capuche, Paul Léger s’est confortablement installé sur le canapé en face de nous. "Alors, sur quoi puis-je vous éclairer ?" On avait beaucoup de questions, bien sûr, et aucune envie d’aborder le sujet de l’Eurovision, prescrit depuis longtemps. Des questions sur le DVD live qui ressort, des questions sur les différents crowdfundings que le groupe a menés, des questions sur les quinze ans de scène et les milliers de concerts que Les Fatals Picards ont vécus…

Des questions, nous avons continué à nous en poser après l’interview. Car comment retranscrire avec fidélité tout ce que Paul nous avait dit, et surtout la manière dont il l’avait dit ? Les idées fusent, les mots – dont certains ne figurent sûrement pas dans les manuels de savoir-vivre, et c’est tant mieux – se bousculent. On a voulu garder au maximum ce parlé si vivant, sans trop l’affadir ou le polir. Et on aurait aimé aussi pouvoir tout mettre de notre conversation, qui a dévié (allez savoir comment) sur le jeu d’actrice d’Angélique Marquise des Anges, sur Patrick Swayze dans Road House et sur la lecture de Voici. On a quand même gardé les mentions à l’Indo-army, en espérant qu’elle appréciera. Et l’on met de côté précieusement les conseils cinéphiliques de Paul Léger : en attendant une petite rubrique ciné sur Beignets de tomates vertes ?

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire un DVD ? Est-ce que ça faisait longtemps que vous en aviez envie ?

Paul Léger : Le DVD était sorti déjà il y a un an. C’est Verycords, chez qui l’on vient de signer pour la distribution du disque (qui va sortir en octobre) qui a voulu le ressortir. On avait fait un live audio avec quelques extraits DVD en 2007 / 2008, à l’époque où l’on était encore avec l’autre chanteur, et depuis le temps le spectacle a énormément évolué, au niveau musical, au niveau de l’écriture, du show en lui-même, des lumières… On avait envie de proposer une sorte d‘instantané de ce que sont Les Fatals à ce moment précis. On ne savait pas si ça allait intéresser les gens ou pas, c’est la première fois qu’on faisait un crowdfunding avec ce truc-là. On s’est dit : c’est un bon moyen de savoir si potentiellement ça intéresse les gens. Si on ne réussit pas le crowdfunding, ça veut dire que potentiellement les gens s’en foutent, qu’en fait ça ne sert à rien de le faire. Mais ça a hyper bien marché. Et voilà, on a fait ce dvd-là avec le concert, des bonus, des trucs à la con...

Deux DVD, bientôt huit albums… Le groupe existe depuis plus de dix ans. Sentez-vous une évolution dans votre public ?

Paul Léger : On a un public qui est large. Ça peut être des mômes qui viennent te voir parce qu’on déconne sur scène, on se crache dessus et tout ; il y a des minots de 17-18 ans qui viennent te voir parce qu’on fait des "Punks à chien", des trucs comme ça, et ils pogotent. Il y a des gens plus âgés qui viennent pour les chansons un peu plus sociales, sociétales, politiques. Donc le public est assez large ; le genre de public n’a pas évolué.

Par contre, c’est vrai qu’il y a des fans tarés : ils sont là pendant trois ans, et puis après ils disparaissent et ils sont remplacés par une autre fan tarée. En fait, il y a une sorte de fond de roulement du fan taré. Je le dis vraiment avec tout mon amour. Le fan taré, c’est la meuf, tu mets un truc Facebook, dans la seconde elle a liké, elle a commenté, elle a partagé. C’est la meuf qui sera là six heures avant le début du concert, qui s’est fait un t-shirt spécial avec une licorne – parce qu’elle sait que j’aime bien les licornes – tu vois le genre… Donc il n’y a pas une évolution du style de public. On en gagne, mais on ne gagne pas non plus 70 000 fans Facebook par mois. Mais ça fait son petit bonhomme de chemin.

Un crowdfounding ne peut justement fonctionner qu’avec une fanbase bien développée… Quels usages faites-vous des réseaux sociaux qui permettent de fédérer ce public ?

Paul Léger : C’est un outil dont on se sert vachement. Pour nous qui ne sommes pas dans le créneau des grosses radios, des grosses chaînes de clips, pour exister, diffuser ce qu’on fait, c’est un peu le seul moyen. Mais c’est vrai que les lives, les vidéos, les statuts, ce sont des pistes. On fait de la musique humoristique pour que les gens se marrent, on a une démarche qui est spéciale. Donc c’est bien de savoir à qui tu t’adresses, de connaître les gens. Il y a des gens qui ne sont pas des amis, mais des fans qui sont des potes. Ca lie le truc. On a toujours signé des autographes ; on a toujours été comme ça : si tu as envie de nous payer un coup, de discuter cinq minutes… Je suis plus dans l’ambiance des années 80, Les Ludwig, La Mano, ce sont des mecs comme toi : si tu avais envie de leur casser la gueule ou de leur payer un verre, tu pouvais. J’aime bien fonctionner encore comme ça.

Votre public est fidèle, mais est-ce que vous vous attendiez à un tel succès ?

Paul Léger : On s’attendait à ce que ça fonctionne, mais pas à ce point-là. C’est comme pour le skeud. Pour le disque, on avait demandé trente mille balles, on arrive à quatre-vingt-quinze mille. C’est ça qui est important : avoir une sort de fanbase qui te suit, qui suit tout ce que tu fais, qui te défendra bec et ongles. On est un peu, je pense – toute proportion gardée – comme Indochine. Il y a certains fans d’Indochine, tu ne peux pas la leur faire. (J’adore Indochine). L’indo-army te défendra bec et ongles : ils iront coller tes affiches, tu dis quelque chose sur Indochine, tu te fais démonter, si tu ne connais pas Indochine, ils vont te filer toute la discographie en MP3 en cinq minutes. Donc nous, à échelle réduite, on a ça. C’est ça qui fait fonctionner un groupe. Au fur et à mesure des années, on a su avoir cette fanbase-là, ce qui fait que tu peux tenter des choses.

C’est aussi une façon d’être autonome pour vous.

Paul Léger : Ce crowdfunding nous permet tout simplement de ne pas prendre de risque. Effectivement, on pourrait s’endetter pour produire un skeud, et puis après se récupérer des thunes si ça se vend. Si ça ne se vend pas, tu te mets dedans de quarante mille balles et ça peut vite être la fin de notre groupe. Du coup, on a des fonds, les gens ont déjà acheté le skeud. On ne touchera pas de sous dessus après puisqu’ils l’ont déjà acheté, mais au moins il est fait, il est payé et après il peut vivre.

Est-ce que les fans qui n’ont pas encore le CD vont l’acheter, avec la situation actuelle de l’industrie du disque ?

Paul Léger : Il y en aura sûrement. Moi par exemple, je comprends les gens qui n’ont pas de fric et qui disent : "Vingt balles c’est beaucoup". Avec le crowdfunding, tu paies un truc que tu vas avoir dans six mois, donc c’est vrai que si tu n’es pas à fond dans le truc… L’album qu’on a le plus vendu, c’est Pamplemousse [mécanique], on doit en avoir vendu quatre-vingt mille, et le moins qu’on ait vendu, ça doit être Coming out ou le Sens de la gravité, ça doit faire vingt-cinq ou trente mille – tu te dis qu’il y a encore de la marge. Donc je pense qu’il y a des gens qui vont l’acheter. Après si tu es fan d’un groupe, c’est vrai que c’est hyper avantageux. Surtout que nous avons des contributions qui sont fun. Il y un atelier sandwich avec moi qui va quand même être relativement folklo, il y aussi ma contribution, qui est mon album solo 6 titres – c’est pas de la merde, quoi –. Donc je trouve que ce n’est pas volé. Si tu nous kiffes et que de toute façon tu allais acheter le skeud, alors autant le faire PUTAIN ! Déjà ça nous arrange, ça nous aide vachement, ça valorise aussi ce qu’on fait – quand tu vois ça, tu te dis que tu ne fais pas de la musique dans le vent – je trouve que c’est bien.

Les Fatals sont surtout un groupe de scène. Faire un DVD permet-il alors de conforter cet aspect scénique, ou cela ne risque pas de figer les choses ?

Paul Léger : Non, car même si les chansons restent les mêmes, le concert, les entre-chansons, les interludes, la track-list changent de toute façon. L’album va arriver, il va y avoir de nouveaux trucs, l’actualité est sans cesse en mouvement, donc les transitions changent aussi. Si tu nous vois trois jours de suite, même si sur les trois jours on a la même liste de chansons, les concerts ne sont pas les mêmes. On n’avait pas de flip par rapport à ça. On trouvait ça bien d’avoir un concert bien filmé, de se dire que Les Fatals, à ce moment précis, c’était ça. Alors c’est pour les fans surtout, parce que moi, le DVD, je ne l’ai regardé qu’une fois parce qu’on a dû le commenter en direct.

D’où vient d‘ailleurs l’idée du bonus commenté ?

Paul Léger : C’était dans le souci de faire un produit le plus complet possible. Je ne sais plus qui a eu cette idée à la con, mais c’est vrai que souvent, sur les films, tu peux regarder toute l’action avec le mec qui commente en même temps. Un DVD commenté, je trouvais ça marrant quand même. Et encore, ça a été dur, parce qu’il y a des machins qu’on ne peut pas dire, mais on s‘est marré quand même. Je pense qu’on ne ment pas : c’est détendu, c’est la bonne ambiance, on s’amuse beaucoup. Du coup, le côté sincère, tu l’as. On est content de faire des blagues, et on est content que les gens se marrent.

Julien Bloch a réalisé déjà pour vous le clip de "Coming-out" avant de faire le concert. Comment s’est déroulée votre collaboration ?

Paul Léger : On l’a pris parce que c’est un mec très talentueux, hyper sympa, très drôle, très gentil. Il joue dans un groupe avec Yves, le bassiste des Fatals (ils ont un groupe qui s’appelle Partouze Bastards). On avait fait une émission de télé qu’il a réalisée aussi sur l’Enorme TV. C’est un gars qui bosse vite, qui bosse bien, et qui a l’avantage aussi de comprendre notre univers. On ne perd pas de temps avec lui. On a les mêmes références : les Nuls, les Inconnus, les Robins des Bois, Coluche, Desproges… Il sait où l’on va, il connaît son boulot. Et d’ailleurs, on est très contents du DVD.

Vous n’êtes pas intervenus dans la réalisation du DVD, vous l’avez directement découvert…

Paul Léger : C’est exactement ça. Le mec a fait son truc, et après il dit : "J’ai fait ça comme ça, j’ai fait ça comme ça". Je ne suis pas du genre à compter les secondes où l’on me voit, où l’on voit l’autre, si je fais une sale tête, si je crache, si j’ai oublié de chanter. Ce qui est important, je pense, c’est qu’il y ait un mec extérieur. Et s’il me dit que c’est vachement bien, je le crois, parce que ce n’est pas mon boulot. D’où l’importance d’avoir confiance dans le mec : s’il me dit : "c’est drôle, Paul, faut le garder", eh bien, je le crois. C’est son taf, il le connaît, il ne me fera pas un truc dans le dos.

On sent un vrai équilibre entre vous quatre. C’est vrai que vous êtes répartis équitablement dans l’image ; dans les concerts, vous parlez tous.

Paul Léger : C’est ça Les Fatals. On est quatre, que ce soit dans la gestion du groupe, et en général dans l’écriture des chansons, de la musique, pour les interviews, la vie sur la route… On est quatre, et c’est très important. Je suis rentré  en tant que deuxième chanteur, ce n’était pas mon groupe, je ne l’ai pas créé : c’est vraiment un projet collectif. Et puis c’est un état de fait, ce n’est pas prémédité. On s’entend bien, j’ai envie de les vanner… Je trouve que chaque personne est importante sur scène. De toute façon, quand tu vas voir un concert, inconsciemment, tu regardes le mec qui chante. C’est vrai que le mec qui est derrière et qui joue du clavier, tu le regardes moins que le mec qui est devant et qui chante, c’est forcé, tu es attiré. C’est pour ça que c’est important pour moi dans un concert d’aller se balader, d’aller vers les autres pour que les gens sentent que ce n’est pas mon show, que c’est le spectacle de tout le monde.

Pour le DVD, as-tu abordé le spectacle différemment, sachant que tu étais filmé ?

Paul Léger : Non, je crois que je ne me suis pas trop posé de questions. Mon souci, il était vraiment, visuellement, que le concert soit bien et que le rapport au public soit bon. Et c’était aussi la vanne : "Bien joué, vous avez mis les plus moches devant alors qu’on fait un DVD". C’est vrai que le registre de la blague s’est axé là-dessus. Bon, forcément tu as un peu de stress avant. Mais pas plus. De toute façon, ces histoires de stress, à partir du moment où tu as foutu un pied sur la scène, c’est fini. Puis faut dire, le Transbo à Lyon, c’est une grande salle de 1800, c’était blindé, c’était complet, gavé de chez complet. Du coup, tu te dis : les gens savent que c’est un DVD, c’est plein, tu sais que ce n’est pas gagné d’avance. Mais tu sais que si tu fais ton show, ça ira. Et puis je ne suis pas le genre de mec à se mettre trop la pression, sinon après ça foire.

L’humour est l’une des spécificités des Fatals. On sent, que ce soit entre vous ou avec le public, que c’est essentiel.

Paul Léger : C’est dans l’ADN du groupe. Même si l’on a abordé des sujets dont la thématique est dure – on a fait une chanson sur les femmes battues, on en a fait une sur la pédophilie – il faut qu’on arrive à trouver le biais humoristique pour traiter ça. C’est dans le cahier des charges. On est dans la blague, et si en plus en faisant des blagues, on peut tirer un peu le débat vers le haut, c’est ça qui nous intéresse aussi.

Comment naît une chanson ? Quel est le processus d’écriture ? On a souvent l’impression que vous partez d’une phrase, d’une plaisanterie…

Paul Léger : Oui, au départ tu as une idée, ça peut rester une phrase. Et puis il y en a d’autres, au bout de trois mois, tu as huit pages, ça dépend. En règle générale, on se partage. Sur cet album, j’ai plus écrit que Billy, mais sur les albums d’avant, ça peut être l’inverse. Il y a des chansons que je finis, ou des chansons où je suis bloqué et il avance… Et puis maintenant avec les phones dans la journée, il peut te dire : "Tu vois j’ai écrit ça"… Ça te permet de rebondir. Mais l’idée de départ est toujours trouvée de manière collégiale. Si l’un des quatre dit "Non", eh bien, on ne le fait pas. Il n’y a pas d’histoire de majorité. Dès qu’on part sur une thématique, si tout le monde est chaud, on commence à écrire, à deux, à trois, à quatre. Il n’y a pas de règle, ça dépend des chansons.

Outre les chansons que vous écrivez ensemble, il vous arrive de faire des reprises. Quels sont alors les critères qui président à votre choix de chansons ?

Paul Léger : Il n’y en a pas. On a fait "Partenaire particulier", on a fait "Sans contrefaçon" de Mylène parce que de toute façon, j’adore Mylène. "Ainsi sois-je", c’est l’une de mes chansons préférées, je l’ai en quatre versions dans mon téléphone. Et là, sur l’album, il me semble qu’on fait "L’Amour à la plage" de Niagara. Je ne sais pas comment on va le faire. On a fait une première version qu’on a maquettée, avec le refrain qui n’est pas mal – ce sont les Ludwig à l’époque qui en avaient fait une reprise qui était pas mal – mais je ne peux rien dire…

Avant, il y a certains trucs qu’on a essayés. Par exemple, j’adore la chanson "Banana Split" de Lio, mais on n’a pas réussi à trouver le truc, ça ne rendait pas bien. Il y a des choses qui ne fonctionnent pas. "L’amour à la plage" c’est pas mal. On veut taper un peu dans le truc années 80 décalé, il n’y en a pas tant que ça déjà, et puis il y en a qui ne sont pas si évidents. Il faut que la chanson sur scène avance. Il y avait aussi "Juste une mise au point" qu’on avait bossée. Parce qu’en fait, je faisais la meuf avec l’accent allemand [Imitation]. Ça ne marchait pas. Au début, l’accent allemand, c’est marrant mais au bout de trois minutes, ça passe.

On a demandé à Paul Léger le mot de la fin. Qui a en fait duré dix minutes. Et qui nous a appris que Paul avait montré Sissi à sa fille ; qu’il avait le droit de sécher l’école, mais qu’en contrepartie, il devait regarder Dirty Dancing et Sur la route de Madison avec sa mère et sa grand-mère ; qu’il avait des doutes sur la vertu d’Angélique Marquise des Anges. Et nous, nous espérons l’avoir assez remercié pour la demi-heure qu’il nous a consacrée.

 

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