Un jour, quand je serai vieux - le plus vieux possible ça serait bien - je raconterai l'histoire du rock and roll à mes petits enfants. Ca commencera sûrement par cette putain d'année 1956 où un jeunot venu de son sud profond, de l'autre côté de l'Atlantique, s'est mis à bouger son petit cul de blanc-bec sur trois accords de guitare.
Elvis a tout inventé et tout ce qui a suivi a marqué des générations d'enfants du rock.
Je leur parlerai des groupes tout droit venus de l'Albion (pas si perfide que ça, au fond hein ?), de la candeur du love me do des Beatles, de la décadence d'un jumping jack flash des Rolling Stones ou d'un my ge-ge-generation électrique façon the Who, entre autres. Et puis mine de rien, on parlera aussi de The Pretty Things qui plus de quarante ans après leur premier hit - Hey Rosalyn, tell me where you've been... - sont venus foutre le feu à l'Espace Vauban, un soir d'avril de cette bonne vieille année 2005, presque cinquante piges après la naissance de ce bon vieux rock'n roll.
Costard noir ou perfecto, The Pretty Things ont assuré le show comme personne. Thanks guys.
Rock'n roll will never die.
|