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puce Arielle Dombasle & Nicolas Ker
Une Rivière Atlantique  (Pan European Recording)  octobre 2016

Arielle Dombasle a toujours été quelqu’un qui m’a un peu fasciné. Une sorte de fée perdue dans notre monde médiatisé où il n’y a que peu de place pour Une Rivière Atlantique. Pas celle que nous offre Nicolas Ker qui a su séduire la belle afin de former un couple à part. Un couple étrange, un couple séduisant tant dans la qualité vocale que dans les quelques clichés en noir et blanc que l’on peut voir. Le ténébreux et la fée devenue plus sombre, pas plus triste, plus kerienne, où alors c’est ce qu’elle est.

Mais pourquoi la belle Arielle vient-elle se perdre, loin du son opéra, ou variété toujours un peu décalée, dans ce sombre univers, au risque peut-être de se noyer dans cette rivière qui semble aussi profonde que l’océan dont elle porte le nom ? Mais Arielle sait nager et en duo. La voix de Nicolas face à celle d’Arielle, parfois ensemble, parfois se répondant, nous surprend par un enchantement sonore qui, sur scène, devrait demeurer intact.

Un enchantement sonore, une confrontation amicale, bénéfique, édifiante, des rythmes qui vous arrachent les tripes. Une chanson qui commence comme…

… Lorsque j’étais petit, la première fois que j’ai écouté Wishbone Ash ou Nektar, voir même Titanic, il y avait au début du morceau quelque chose en moi qui se passait : tu rentres dans un autre monde. La même chose avec la bande son du film Woodstock, une impression… la même impression et cela me le fait à chaque écoute... troublant… apaisant… excitant… ravissant…

… Une chanson donc qui commence comme… et marque, Nicolas Ker sait composer… On ne s’ennuie pas dans cet album voguant, suivant le cours d’eau imposé par le maître et sa musique douce et puissante dont il ne peut qu’en être rassuré : personne ne lui dira que sa musique est nulle. Sauf celui qui n’aime pas la bonne musique, celui qui n’aime pas rêver un moment, se laisser bercer de chanson en chanson, en traversant même à travers la tempête.

Douze titres "apostoliques" qui nous annoncent une bonne nouvelle musicale : Arielle a trouvé sa Bête. Je pensais à les regarder, à les entendre, parfois cette voix profonde et forte de Nicolas Ker et à la voix si douce et puissante d’Arielle Dombasle : à la Belle et la Bête. Mais deux marins d’eau rock et sombre dont on aperçoit ni le fond ni la fin, mais non, c’est trop commun pour un tel album, trop pauvre, sauf… sauf si l’on pense à Jean Cocteau, à son film magnifique que ne sera jamais égalé. Jamais ? Comme cet album ? Nous verrons cela… car nous n’avons pas trouvé comment exprimer ce duo : la Belle et…. ou alors la Fée et le Génie… Ou mieux la Diva et le Musicien… bah tout ceci est banal, trop nul, loin de la hauteur de l’oeuvre.

Ce disque n’est pas banal, il est beau, il est excellent de la première à la dernière chanson. Trop complaisant ? Pensez ce que vous voulez, je dis ce que j’entends et La Rivière Atlantique m’a emporté, englouti dans le monde de Philémon. Et ce que je vois : Une Femme et un Homme. Voilà qui me plaît bien. Oui, c’est cela, et en noir et blanc s’il vous plaît. Vidéo sobre du premier single avec éclairs, tant il y a d’électricité dans les sons qui pulsent en douceur, avec ferveur, avec puissance.

La Rivière Atlantique. J’ai pensé, c’est le meilleur album que je n’ai jamais écouté, c’est le seul album que j’entends pour la première fois : à cause de l’effet que produit le génie, sur mon être tout tourné à la recherche du son qui frappe, qui vous invente une gamme, violons à l’appui, de frissons indescriptibles… c’est rare. Alors est-ce le meilleur album qu’il m’a été donné de me régaler à l’écoute  d’une merveille après l’autre, délectation kerienne d’une joie infinie ? Je voudrai l’écrire oui. Alors pour mettre tout le monde d’accord, le meilleur album est Metal Machine Music de Lou Reed et la meilleure chanson est "4'33"" de John Cage. Voilà, basta, pas de débat, ne souillons pas l’instant de deux êtres qui se retrouvent d’une manière…. improbable ?

Tout le monde ne sera pas d’accord, n’importe. Ce qui est nécessaire à dire, c’est que La Rivière Atlantique ne décevra jamais celui qui aime entendre d'eux la Femme et l’Homme différents, beaux, talentueux… improbables ? Non plus que probables tant ils sont unis dans la beauté sombre, profonde, qui coule, c’est une rivière que cet album une Rivière Atlantique… c’est beaucoup.

 

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La chronique de l'album Amor, Amor de Arielle Dombasle
Arielle Dombasle en concert à Théâtre des Champs-Elysées (5 novembre 2005)
L'interview de Arielle Dombasle & Nicolas Ker (mercredi 19 avril 2017)

En savoir plus :
Le site officiel de Arielle Dombasle
Le Soundcloud de Arielle Dombasle
Le Facebook de Arielle Dombasle
Le Facebook de Nicolas Ker


Ichigo Samuru         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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