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Phillip Quinn Morris  (Editions Finitude)  octobre 2016

Mister Alabama est un livre écrit par l’américain Phillip Quinn Morris en 1989 qui n’avait jamais été traduit en français jusqu’à aujourd’hui. Après ce premier roman, l’écrivain en écrira un second, un an plus tard avant de retourner à d’autres occupations lui permettant de vivre. Aujourd’hui, l’auteur gagne sa vie comme peintre en bâtiment en Floride, ce qui ne l’empêche pas de continuer à écrire. Qui sait ? La publication de son premier roman en France sera peut-être l’occasion de relancer cet écrivain américain.

A priori, en lisant la quatrième de couverture, ce genre de livre n’est pas de ceux devant lesquels je m’arrête habituellement, mais bon, cette traduction 25 ans après sa parution américaine attise ma curiosité donc je me lance dans sa lecture sans espérer grand-chose sinon une bonne surprise. Après tout, que demande-t-on à un livre quand on le lit ? De nous éblouir les yeux par un style littéraire particulier ? Pour ce qui me concerne oui ! De nous transmettre des émotions au point de nous faire chavirer ? Evidemment oui ! Ou bien tout simplement de nous faire passer un bon moment, sans grande prétention avec des mots simples et efficaces, qui plus est avec une dose d’humour non négligeable. Pourquoi pas même s’il existe d’autres moyens pour cela. C’est dans cette catégorie que l’on doit classer le dernier livre de Phillip Quinn Morris. Un livre sans prétention, dont le style est loin d’être inoubliable (il y a beaucoup de dialogues, souvent grossiers), construit autour de personnages qui sonnent vrai, attachants et drôles.

Ni roman, ni polar, ce livre est une chronique évoquant une poignée de personnages (principalement des hommes) au cœur de l’Alabama à la fin des années 70 dans un petit village du doux nom de Mud Creek. Au centre du livre se trouve Alvin Lee Fuqua (peut-être l’auteur ?), ex Mister Alabama, 28 ans qui rêve de devenir Mister America, pour passer à la télé, se faire remarquer, devenir acteur et jouer dans des films avec Burt Reynolds, l’idole de l’époque ! Sauf que ses problèmes récurrents à la hanche vont vite le ramener à la réalité, adieu gloire et bodybuilding et bonjour la pêche aux moules dans la rivière, plus lucrative que la vente de whisky frelaté.

L’histoire débute véritablement lorsqu’un l’un des plongeurs de la rivière, le meilleur et le plus âgé mais aussi le mentor d’Alvin, s’écroule, victime du mal des profondeurs (dans une rivière !). Alvin va vouloir par tous les moyens comprendre la mort de son ami. Son existence bascule, il retourne à son ancienne passion, la musculation avec des exercices parfois très loufoques et utilise des stéroïdes. Un ensemble d’événements s’enchaîne alors créant un grand bazar dans le petit village de Mud Creek. La veuve vient s’installer chez Alvin avec ses enfants et sa nymphomanie (passages très rigolos sur la veuve nympho). Un ami d’Alvin, ancien du Vietnam, tombe amoureux de sa sœur anorexique reine du stand-up, des plants de cannabis sont découverts par le shérif chez un autre personnage, ancien joueur de baseball. Bref cela devient un gros bordel organisé. Tout ce petit monde délire au gré des 324 pages du livre avec des dialogues très souvent drôles. On a parfois l’impression de lire un western spaghetti avec Bud Spencer et Terence Hill. On sent que la plupart des personnages sont inspirés de personnes que l’écrivain a dû connaître, tant ils paraissent réels.

Au final, la traduction française de ce livre 27 ans après sa parution américaine ne me semble pas fondamentale et Phillip Quinn Morris ne restera pas au panthéon des grands auteurs américains à mes yeux. Reste que son livre est sympathique, rigolo et divertissant.

 
 

Jean-Louis Zuccolini         
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Du côté de la musique:

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"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
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