L’ouverture de deux minutes pose bien le décor, une batterie qui déchire et un riff qui assure. Une intro musicale que je qualifierai de country électrique. On ne sait pas encore où on va mais on sait très bien où l’on est et permettez-moi la blague mais la charge est sonnée !

The Host est un quatuor originaire de Marseille et franchement on est loin des cigales. Alors attention, c’est ultra frais et enlevé comme musique, ça bouge bien et ils se définissent eux-mêmes comme folk’n’roll et moi j’aime bien cette idée.

"L’aiglon", malgré son titre est en anglais, et ça dépote. Je suis toujours super embêté (tu as vu, je n’ai pas employé de gros mots, pour une fois) quand je chronique un album… Est-ce que je dois te décrire chaque morceau, l’ambiance générale ? Tu veux savoir qui joue (ici, comme je te l’ai dit ils sont quatre : Julien aux chants, guitare et aux claviers, Thomas à la batterie et aux percu, Vincent à la basse et Franck qui assure l’autre guitare et tous font les chœurs).

Tu veux que je te dise que "March" (le troisième titre) alterne une rythmique assez légère avec un refrain nettement plus puissant ? Ou bien préfères-tu que je te dise que ces quatre gaillards sont sous la protection de Pat Kebra qui est, pour les enfants, incultes et autres ignorants, l’un des membres fondateurs d’Oberkampf, qui reste une référence de la scène punk-rock hexagonale. Tu voudrais savoir que les 14 morceaux sont tous dans une veine s’inspirant de Led Zeppelin ou Queens of the Stone Age en passant par The Clash et The Beatles ?

Non, ce que tu veux savoir c’est que cet album de 50 minutes te fera chanter, taper du pied et très certainement hocher de la tête ! Tu veux savoir que les gaillards ont pas moins de 200 concerts à leur actif (en électrique comme en unplugged electro accoustique) et que je pense très sérieusement que sur scène ça doit dépoter solidement !

Je te conseille, personnellement, le titre "Car Crash", mais aussi "Black Hills" (le I et le II, oui oui) avec ce début lancinant qui va vite t’emporter dans un univers nettement plus rock’n’roll.

Tu dois savoir que cet album est sorti en avril 2016 et que par conséquent, tu es impardonnable de ne pas le mettre sous le sapin pour les fêtes de fin d’année car, tu le sais maintenant depuis que je te le répète, mais cette chronique ne reflète que mon avis et c’est à toi de te forger le tien !