Bien évidemment, toutes les chroniques rappellent, si jamais vous ne devinez pas à la lecture du patronyme et surtout, à la photo en noir et blanc de la pochette de l'album Paris blue, presque caricaturale et sans doute en forme de clin d'œil, qui force sur la ressemblance physique avec le "Blondin" cher à Sergio Leone, que Kyle Eastwood est le fils de… Clint Eastwood.
Donc, Kyle Eastwood, passionné de jazz, contrebassiste et bassiste, vient de réaliser un second album Paris blue qui s'inscrit dans un registre acid jazz.
Pour interpréter ses compositions, écrites souvent à quatre mains avec le guitariste-claviériste Michael Stevens, Kyle Eastwood a fait appel à des musiciens plus que confimés tels Vinnie Colaiuta, le batteur de Frank Zappa, Lee Thornberg trompettiste et grand arrangeur ou Jim Rotondi, trompettiste héritier du son harp bop de l'écurie Blue note des années 50-60.
Impulsé par un sifflement, en l'occurrence la participation de Clint Eastwood lui-même, "Big Noise" nous offre un morceau court, mais pêchu et dense.
"Marrakech", qui démarre sur une intro orientalisante, nous entraîne avec le saxo inspiré de Doug Webb, avec un jazz fluide, et très cinétique, dans des déambulations au petit matin dans le Paris des films noirs des années 60. De jolies ballades à la française également avec "Muse" et "Solférino".
Si "Pont Royal" et "Paris blue" paraissent de facture plus classique, l'album se clôt avec bonheur sur les remixes de "Big noise" et "Marrakech" qui combinent le jazz et le groove qui ne vous laisseront pas atones dans votre fauteuil.
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