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puce Olivier Nanot, Florian Bayoux et Maxime Thévenon
Interview  (Paris)  15 juin 200(

La Compagnie "Les décalés" s'offre un beau succès avec la comédie "Où sont les femmes ?" adapté du film "15 août" de Philippe Alessandrin dans laquelle ils reprennent les rôles, excusez du pe, de Richard Berry, Charles Berling et Jean-Pierre Darroussin.

Pour en savoir plus, nous avons rencontrés Olivier Nanot, Florian Bayoux, Maxime Thévenot, un trio survatiminé qui a faite sienne la devise des Trois Mousquetaires "Tous pour un , un pour tous"...et pour le plaisir du public !

Le théâtre, la comédie, un hasard ou une nécessité?

Maxime Thévenon : Une nécessité pour moi et la raison pour laquelle je suis venu à Paris pour suivre le cours Florent où j'ai rencontré ms deux acolytes.

Florian Bayoux : Pareil. J'ai été un bien piètre élève e à 17 ans, j'ai quitté l'école en disant à mes parents que je voulais suivre le cours Florent. Pour être sûr de ma vocation ils ont voulu me voir sur scène et j'ai monté une pièce à l'école. Ils m'ont vu et il ont dit "Banco!". Pour moi c'est vraiment une vocation et une nécessité. Je ne me suis jamais dit : "Un jour, je ferai ça !" parce que je savais que je le ferais. Et donc c'est venu tout naturellement.

Olivier Nanot : C'était une passion. En 1992, j'avais joué dans une l'adaptation de Cendrillon mise en scène par Colette Roumanoff. Et plus rien ensuite. J'ai passé mon bac et fait deux ans de droit. Finalement, je me suis dit : "Ca suffit!" et je me suis inscris a cours Florent.

Vous avez, comme beaucoup de jeunes comédiens, créé votre compagnie, la compagnie "Les décalés". Sa finalité était-elle simplement de regrouper des amis ou de créer votre propre outil de travail?

Olivier Nanot : Au début, nous pensions louer des petites salles pour jouer et ces salles nous ont répondu qu'ils ne louaient pas à des particuliers mais à des compagnies. Nous avons contacté Jérôme Leguyer du cours Florent qui nous a expliqué comment procéder. Et comme au cours Florent, nous étions un peu décalés car si pour nous le classique c'est bien en cours mais nous voulions jouer des comédies légères mais bien écrites, dans la lignée des bronzés, et qui le sont encore 20 ans après, nous avons retenus ce mot. La compagnie Les décalés était née

Vous avez dès le départ cherché à créer vos spectacles sans chercher des engagements?

Olivier Nanot : Non. Et les prof de Florent ne se privent pas de nous dire que sur 50 un seul marchera. Et les agents ne font travailler que les comédiens connus. Nous nous sommes vraiment vraiment trouvés et j'insiste sur le vraiment car c'et très sérieux. Nous sommes tous le miroir des autres. Nous avons donc décidés de tout faire par nous-mêmes, ce qui est préférable que d'attendre que le téléphone sonne.

Donc si vous réussissez vous ne le devrez qu'à vous-mêmes

Olivier Nanot : Il y a des gens qui nous ont aidés. Grâce à Florent, nous avons fait l'hommage à Jean Vilar aux Molières en 2001 et, coup du sort, Monsieur Daniel Darès, le directeur du théâtre Antoine, est venu nous voir. Depuis, nous le voyons régulièrement et il nous prodigue ses conseils. C'est lui qui nous a donné les coordonnées de Christine Delterme , notre attachée de presse grâce à qui nous vous rencontrons aujourd'hui.

Quand avez-vous créé cette compagnie et quels spectacles avez-vous montés?

Florian Bayoux : Nous nous sommes rencontrés en 2000 et la compagnie est née le 20 mars 2001. Nous avons joué successivement "Art" de Yasmina Reza, qui nous avait donné les droits pour 5-6 dates et dans le cadre de centres d'animation, l'adaptation de Trois hommes et un couffin de Coline Serreau, l'adaptation de Garde à vue de Claude Miller qu enous avions monté en atelier de fin d'année au cours Florent et depuis 2002 "Où sont les femmes ?" qui est l'adaptation de "15 aout" de Patrick Alessandrin.

Quelle est votre démarche pour trouver des textes qui collent avec votre trio?

Florian Bayoux : Dans le théâtre contemporain, c'est assez difficile de trouver une pièce avec trois personnages masculins d'âge identique. C'est la raison pour laquelle nous avons opté pour des adaptations de films dont le scénario et le texte nous parlent, que nous avons envie de jouer et qui plaisent au public. Ce sont des comédies qui marchent bien, basées sur un texte original qui est drôle et que l'on sait manier.

Pour les rôles, cela ne pose pas de problème car nous n'avons pas du tout le même emploi et donc on ne se jalouse pas. Olivier fait la mise en scène et nous lui donnons notre avis mais la décision finale lui appartient. La phase de répétition est assez rapide car nous nous connaissons par coeur. Depuis 5 ans nous sommes inséparables.

Olivier Nanot : Effectivement, non seulement nous jouons ensemble ais nous faisons beaucoup de choses ensemble, même les vacances, donc nous n'avons pas de problème d'organisation pour les répétitions.

Assurer l'adaptation et la mise en scène n'est pas trop lourd?

Olivier Nanot : Non. Nous avons vu et revu le film et immédiatement analysé pour commencer l'adaptation. Ensuite, c'est un vrai travail pour garder ce qui va marcher sur scène. Notre choix s'oriente vers de films où les personnages sont des amis, avec un fond sympa, qui évoluent au cours de l'histoire. Comme nous nous connaissons bien, je sais ce que peut jouer Maxime, ce que je peux lui rajouter au niveau du texte et pareil pour Florian. Donc c'est assez simple

Florian Bayoux : Sans prétention aucune, c'est vrai qu'on s'inspire de ce que faisait l'équipe du Splendid. Des amis qui aiment jouer ensemble ave l'ambition de faire passer un bon moment aux spectateurs qui viennent nous voir.

Olivier Nanot : Le fait se connaître et d'une certaine façon de vivre ensemble nous épargne tous les problèmes de répétitions que l'on peut rencontrer avec un comédien que l'on ne voit que lors des répétitions. Cela se passe donc vite et bien.

Maxime Thevenon : Si nous faisons des propositions pour la mise en scène, Olivier les prend en compte. On fait des essais et c'est lui qui prend la décision finale.

Florian Bayoux : Il est évident aussi que le texte évolue beaucoup au fil des représentations.

Vous avez actuellement un format 1h30, c'est-à-dire un format comédie de boulevard.

Olivier Nanot : 1h40. Oui.

Avez-vous des "side-projects" en dehors de la compagnie ou y consacrez-vous toute votre énergie et votre temps?

Olivier Nanot : Nous centrons tout notre énergie sur la compagnie mais nous faisons aussi les casting et acceptons les rôles qui se proposent.

Florian Bayoux : Et nous travaillons déjà sur nos projets futurs. Même si on espère que "Où sont les femmes?" aille loin.

Justement pour "Où sont les femmes ?" quelle est la visibilité?

Olivier Nanot : Nous jouons au Théâtre de Nesle jusqu'au 26 juillet et nous reprendrons en septembre avec à terme le projet de jouer cette pièce dans un "vrai" théâtre, en co-production, comme le Théâtre Michel par exemple. Car pour le moment, je considère que nous sommes encore en période de rodage.

Florian Bayoux : Nous faisons tout ce qu'il faut pour que ça démarre bien et qu'on commence à nous connaître. Nous apprenons notre métier et nous créons notre propre expérience. Et surtout sur une scène, car notre vrai métier c'est le théâtre!

Olivier Nanot : Et si nous réussissons, nous jouerons dans un "vrai" théâtre avec un vrai metteur en scène !

Vous parliez de projets futurs. Quels sont-ils?

Florian Bayoux : Nous aimerions bien partir sur une création. Nous aimerions bien avoir les droits de "Trois hommes et un couffin". Mais notre but ultime serait de jouer "Art" de Yasmina Reza.

Olivier Nanot : Les histoires d'hommes et d'amitié nous correspondent bien. Et puis nous faisons du théâtre avec un jeu qui ressemble à celui du cinéma. Nous ne cherchons pas à en faire des "caisses". Et de plus, je pense que nous avons notre propre griffe.

Florian Bayoux : Les spectateurs sortent du théâtre contents et c'est la seule ambition que nous ayons.

C'est quoi la "griffe" des Décalés?

Olivier Nanot : L'énergie.

Florian Bayoux : Nous avons tout fait par nous mêmes de A à Z. Et nous marchons à la confiance.

Olivier Nanot : La griffe, c'est aussi que dans le monde actuel où tout repose sur le paraître, nous essayons de rester dans l'être. Nous pensons d'abord au public. Et pour cela de nous mettre complètement en arrière tout en nous mettant en avant sur scène !

Et en plus, vous avez le sens de la formule ! Vous parliez d'écrire également ?

Florian Bayoux : J'ai écrit une pièce pour nous. Nous attendons d'être plus connus pour essayer de la monter.

Olivier Nanot : Effectivement, nous en sommes aux bases. Car tous les metteurs en scène et producteurs demandent aux comédiens d'avoir un peu de "bouteille". Et puis, notre but est de jouer longtemps avec un produit "clés en main" qui peut intéresser un directeur de théâtre.

Je vais poser une question un peu perfide. Actuellement, vous vous entendez bien dans la formule du trio. Mais comment cela se concilie avec l'ego du comédien et ne pensez-vous pas que cette formule puisse nuire au développement de votre carrière personnelle

Olivier Nanot : C'est plutôt le contraire. Car si par exemple, j'arrive à percer ce sera bien grâce aux 2 autres. C'et un coup de boost énorme à la carrière car s'ils n'étaient pas je serais sans doute à attendre comme un imbécile qu'on m'appelle !

Florian Bayoux : Mon souhait c'est que nous jouions le plus possible tous le trois ensemble mais ce que je pense et que j'espère c'est aussi que nous ayions chacun notre propre carrière.

Olivier Nanot : Les comédiens des Bronzés ou des Robin des bois ne seraient pas où ils en sont s'ils ne s'étaient pas regroupés un jour !

Quel est votre but ultime?

Olivier Nanot : Gagner ma vie en ne faisant que du théâtre et diriger un jour un théâtre pour faire ce que ne font pas la plupart des directeurs de théâtre actuels c'est-à-dire faire confiance à des jeunes comédiens.

Florian Bayoux : Etre un acteur de théâtre, de cinéma, de télévision et gagner ma vie en faisant ce métier que j'adore. Et aussi diriger un théâtre !

Maxime Thevenon : Faire une belle carrière au cinéma. Et continuer à jouer avec mes deux compères. Je ne me vois pas diriger un théâtre mais je pourrais toujours les aider bien sûr !

Quel est votre but ultime?

Olivier Nanot : Gagner ma vie en ne faisant que du théâtre et diriger un jour un théâtre pour faire ce que ne font pas la plupart des directeurs de théâtre actuels c'est-à-dire faire confiance à des jeunes comédiens.

Florian Bayoux : Etre un acteur de théâtre, de cinéma, de télévision et gagner ma vie en faisant ce métier que j'adore. Et aussi diriger un théâtre !

Maxime Thevenon : Faire une belle carrière au cinéma. Et continuer à jouer avec mes deux compères. Je ne me vois pas diriger un théâtre mais je pourrais toujours les aider bien sûr !

En parlant de carrière, et sans vouloir ressembler à quelqu'un, y a-t-il pour vous un comédien dont la carrière vous semble exemplaire?

Maxim Thevenon : Vincent Cassel.

Florian Bayoux : Jean Paul Belmondo.

Olivier Nanot : Stéphane Freiss ... ou mieux Pierre Arditi, tout simplement !

 

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# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

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