Le printemps arrive à la vue de la pochette de l’album Satellite Jockey. Printemps aussi présent à l’écoute de ce cinquième album de ce groupe composé de six artistes, 11 chansons pop, sans aucune prétention, beaucoup d’instruments aussi, du clavecin à la contrebasse en passant par la flûte à bec sans oublier la sitar. C’est léger et frais, de la première à la dernière chanson, des airs de bossa nova sont présents aussi, ça part parfois un peu dans tous les sens pour notre plus grand plaisir.
A regarder le clip du titre "Copernicus", premier morceau de l’album, on peut avoir l’impression d’un mauvais retour dans les années 90 mais le titre reste très sympa, il ouvre bien l’album, nous met rapidement dans le bain, sans sombrer dans la nostalgie.
Le reste de l’album poursuit ces éternels aller-retour dans le temps qui, au final, n’a plus de prise sur nous, ni même sur eux peut-être.
Années 70 très présentes, années 90 et 60 aussi, les lyonnais de Satellite Jockey se jouent des décennies comme ils se jouent des styles. Du baroque à la pop en passant par le psychédélique, des Pixies à Bowie en passant par les Kinks, ils nous offrent un album coloré d’une grande décontraction que l’on prend plaisir à écouter en attendant le volume 2.
De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.