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Ordre et Progrès  (Born Bad Records)  avril 2017

"Et comme un seul homme Nous marcherons vers la victoire totale du surplace"

Avec son nom un peu dingo, Orval Carlos Sibelius cache bien son jeu. Il ne faut y chercher aucun jeu de mot ou exercice dadaïste mais juste un musicien incroyable, un bidouilleur (dans le bon sens du terme) génial et ce depuis ses débuts sous le sobriquet de Snark, capable sans tambour ni trompette, son manque de reconnaissance sorti du cercle restreint des amateurs éclairés de pop moderne est ahurissant, de sortir des disques prodigieux.

Ordre et Progrès est son cinquième album (Orval Carlos Sibelius (2006), Recovery Tapes (2011) sorti pendant le mixage de Super Forma (2013) et Ascension (2016)) et atteint les mêmes sommets (ce qui n’est pas mal pour un passionné d’alpinisme) que le superbe Super Forma.

Toujours aussi foisonnant, toujours aussi incroyable musicalement, toujours aussi psychédélique (mais éloigné de tout revival sentant la naphtaline), toujours aussi simplement beau, Ordre et Progrès est de ces albums qui marquent. Plus acéré que ses disques précédents, Axel Monneau montre avec cet Ordre et Progrès une détermination rock qui a pour effet de muscler sa pop psychédélique. Un côté quelque part plus brut, une écriture, des arrangements peut-être plus mesurés qui permettent aux suites d’accords, aux mélodies de s’épanouir totalement.

Pourtant, chaque titre est une véritable superposition musicale (les différents arrangements (cordes pincées ou frottées, cuivres…) nécessitant parfois plus d’une centaine de pistes) et son sens de la composition lui permet d’écrire un kaléidoscope d’harmonies, quelque chose de très travaillé, d’ambitieux mais totalement accessible. Une sorte de simplicité complexe ou de complexité simple. Ordre et Progrès ressemble fort à un voyage inter-sidérant fait de mille atmosphères (tendues, mélancoliques, joyeuses, contemplatives), de mille couleurs instrumentales et harmoniques.

Et puis il y a ces textes incroyables, chantés pour la première fois en Français, qui sont une seconde claque après la musique. Des textes un peu énigmatiques (et ce ne sont pas les sous-titres ("Il y a eu greffe et il y a eu rejet", "Pour demander l’heure une armure en titane", "Aussi vif qu’une aubergine", "Les pyromanes ne sont pas de bois"…) qui vont aider à la compréhension), sombres, pas franchement optimistes mais où l’on perçoit aussi des symboles d’amour et d’espérance.

Mais derrière tout cela, et comme chez Aquaserge par exemple, ce disque symbolise l’envie d’Axel Monneau de donner la primauté à l’écriture de bonnes chansons au-dessus de toutes considérations simplement artistiques, ce qui ne l’empêche pas d’affectionner les constructions érudites d’une ligne directrice et son évolution, les chemins de traverse, les surprises, les plans harmoniques qui ne filent pas droit. Et le progrès pour but ? Superbe. Indispensable…

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Super Forma de Orval Carlos Sibelius

En savoir plus :
Le Facebook d'Orval Carlos Sibelius


Le Noise (Jérôme Gillet)         
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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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