Starsailor, groupe anglais fondé en 2001, propose une brit pop qui fait l'unanimité. Décontractés, paisibles, presque placides, James Walsh, Ben Byrne et James Stelfox ont juste quelques instants à nous consacrer avant leur concert.
Vous venez ici pour la 1ère fois ?
James Walsh : Non, nous sommes déjà venus il y a 2 ans.
Etes-vous particulièrement sensibilisé au problème du sida ?
James Walsh : La dernière fois que nous avons participé à Solidays, ce fût vraiment un très bon concert car le public était particulièrement. Jouer dans un festival comme celui-là n'est pas neutre. Nous sommes revenus cette année en étant tout à fait conscients de l'importance de cette cause.
Qu'est ce qui vous semble essentiel dans la démarche de l'association Solidarité-Sida et la manière dont est organisé le festival Solidays ?
James Walsh : C'est l'accent mis sur l'éducation et la prévention et surtout sur la nécessité de fournir des médicaments dans les pays le plus défavorisés à des prix peu élevés.
Entre le studio et le live que préférez-vous ?
Be Byrne : Nous n'avons pas de préférence. Cela correspond à des expériences et des travaux différents. En studio il s'agit d'un travail de composition, d'arrangement, de création de manière introvertie alors que sur scène il y a une excitation particulière et un échange avec le public, le plaisir de jouer pour le public. La scène permet de voir ce que donne le morceau en live et la réaction du public.
Comment se passe la composition des morceaux ?
James Walsh : Même si j'écris les paroles nos morceaux résultent d'une véritable composition en groupe. Nous fonctionnons de manière très démocratique.
Y a-t-il des groupes français que vous appréciez ?
James Walsh : Actuellement Phenix et avant Air.
Vous allez entrer en scène dans quelques minutes. Comment vous sentez-vous ?
James Walsh : Très excité et tendu.
Vous semblez pourtant assez calme ?
James Stelfox : En fait nous sommes un peu fatigués. Mais nous allons boire un verre !
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