Mika Hary sort son premier EP, When morning comes, en prélude à la sortie d’un premier album prévu au début 2018. Mika est né en Israël, dans un petit village, loin du tumulte du monde. A seize ans, elle monte ses premiers groupes, crée ses premières compositions et commence à rêver de New-York. Attirée par le jazz, elle en suit des cours mais n’en écoute pas moins des artistes comme Björk ou Paul Simon.
When morning comes est composée de six titres dont l’un est présent en deux versions. L’EP est remarquable, mêlant sonorités jazz et pop, portée la voix cristalline de l’artiste, élégant et délicat comme peuvent l’être les albums d’Agnès Obel. On y trouve une reprise de Moustaki, "La dame brune", qu’il chantait avec Barbara, ici interprétée en français et en hébreu. Cette chanson symbolise pour l’artiste les liens existants entre la France et l’Israël.
L’EP commence par un murmure, des mots d’amour et de liberté livrés par Mika Hary, nous invitant dans son univers feutré. Difficile alors de ne pas succomber à la beauté de sa voix qui véhicule tant d’émotions. Son chant est limpide, jamais brisé et toujours le fil. Le clip est dans la lignée de la chanson, rempli de volupté. L’univers de l’artiste est baigné de mélancolie quand sa voix se fait fragile et puissante. Elle nous transporte et nous promet le meilleur pour son futur album, suivant les traces d’une Norah Jones ou d’une Yael Naim à qui elle n’a, au final, rien à envier.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa discographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !