Au programme de cette 5 ème journée du Festival Fnac Indétendances : Mr Lab, Smooth et Tahiti 80.
A18h30, Mr Lab prend la parole devant un public encore peu nombreux à cette heure…
Ce n'est pas facile d'ouvrir les hostilités et on sent le groupe un peu en dedans en début de concert.
Yves Labbé alias Mr Lab officie au chant et à la guitare, accompagné par Greg Boust aux platines, Franck Bessard à la batterie, Thomas Schaettel au clavier et Toz à la basse.
Mr Lab mêle avec finesse des influences incontestablement rock avec des sonorités plus électro.
Sur scène, le groupe revisite généreusement un répertoire rock interprété en anglais. La voix tout en velouté nous transporte dans un univers très personnel où l'alternance des mélodies et des variations de rythmes fait mouche. Quand après une heure de concert M Lab prend congé du festival, c'est une foule beaucoup plus nombreuse qu'à leur arrivé qui salue la prestation.
A découvrir. Un peu avant 20h, Smooth prend le relais.
Un trio composé d'un chanteur-clavier-guitariste, d'un bassiste et d'un batteur. Smooth semble puiser ses influences dans la musique noire : groove, funk et musique soul s'entremêlent avec délice.
La rythmique est tout en nuance et les lignes de basse puissante sont là pour nous ravir. Le chanteur survolté aux faux airs de Steeve Mc Queen dans Bullit , nous plonge indéniablement dans les bandes sons des films de cette époque.
Sur plusieurs morceaux, le chant se fait en duo avec une bande préenregistrée, l'effet est détonnant de par le rythme qu'il insuffle à l'interprétation. En concert Smooth nous transmet une énorme dose d'énergie, et on se surprend à ne pas pouvoir retenir des pas de danses tant le rythme est contagieux.
Ce groupe a vraiment quelque chose de particulier, et le sourire qui ne quitte pas le visage du chanteur est là pour nous dire qu'ils prennent aussi beaucoup de plaisir à être sur scène et les titres s'enchaînent avec fluidité : "Son of the 70's", "Smooth", "My tragedy", …
A la fin du concert, le public emballé en redemande. Si vous avez l'occasion de les voir, foncez c'est vraiment excellent !
Pour clôturer cette journée de festival, Tahiti 80 monte sur scène vers 21h.
Emmené par Xavier Boyer au chant-guitare-clavier, nous découvrons une formation composé aussi d'un second guitariste, d'un bassiste, d'un batteur et d'un clavier-percussions. La voix cristalline de Xavier Boyer nous propose un concert tout en douceur aux accents de musique soul et de pop.
Les morceaux s'enchaînent et glissent sans faire de vagues et le public semble apprécier : le temps très clément de cette fin de journée et les aménagements de Paris-Plage transforment la proximité de l'espace scénique en une piste de danse géante où s'agitent plusieurs centaines de personnes emmenés par les morceaux de Tahiti 80.
En fin de concert Pedro Ressende, le bassiste, transmet son instrument à Xavier pour aller se métamorphoser en super Panda Géant.
Vers 22h, alors que la nuit tombe sur Paris et que l'ambiance est à la fête, se termine cette seconde semaine du Festival Fnac Indétendances.
A la semaine prochaine !
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