One of us canno?t be wrong
(Microcultures) décembre 2017
Le hasard des petits moments. En décembre 2012, Manuel Bienvenu se retrouve avec Arlt alors en tournée au Japon sous le même toit à Kyoto. Ensemble, ils décident d’en profiter pour enregistrer une reprise de "One of us canno’t be wrong" de Leonard Cohen.
Une prise, couplet par couplet, le frisson du moment. Eloïse Decazes pose son chant aérien et mélancolique sur la musique de Manuel Bienvenu qui, avec Sing Sing, s’occupent du contrechant. L’émotion est palpable, la chanson est magique. Cet enregistrement donnera lieu à ce disque. La reprise de Cohen en sera la face A. le morceau de la face B "ECLIPSE #1" rappelle plus l’univers de Manuel Bienvenu.
Pour le musicien Français, il s'agit "d'une sorte de tarentelle nostalgique d'on ne sait quoi, peut-être d'une Naples japonaise au XVIIIème siècle où l'on boirait du vin des pouilles en kimono. Ce morceau aurait donc pu s'intituler "KIMONOS IN POMPEI", ou quelque chose du genre, mais ce sera plutôt "ECLIPSE #1", l'escamotage de l'astre romantique pouvant avoir lieu aussi bien au-dessus du Vésuve que du mont Fuji. La mention "#1" suggère que ce morceau peut s'inscrire dans une série de compositions qui suivraient une logique similaire à base d'arpèges emmêlés de façons diversement polymétriques".
Les sons de l’épinette se mélangent à ceux des guitares et des synthés, tourbillonnent, disparaissent et tissent un superbe morceau envoûtant. Deux titres mais de longs moments de plaisirs musicaux...
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