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PlayStation 4  (Supermassive Games / Sony Interactive Entertainment)  janvier 2018

The Inpatient est un jeu d’horreur paru en janvier dernier, jouable uniquement en VR sur la PS4. Pour l’instant, l’horreur sur VR se limitait à l’excellent jeu Resident Evil 7, sorti il y a tout juste un an. On espérait revivre avec The Inpatient les grands moments de peur vécus avec RE7, ils sont présents évidemment, à doses homéopathiques dans un jeu beaucoup plus court.

The Inpatient est le préquel du jeu Until Dawn, réalisé par les mêmes studios. L’histoire se passe 60 ans avant ceux évoqués dans Until Dawn, à l’intérieur d’un sanatorium. On se retrouve dans la peau d’un ou d’une amnésique (le jeu nous laisse choisir le sexe du personnage) dans un sanatorium peu inspirant. Le jeu est jouable avec la manette ou bien avec les PS Move, au choix.

Attaché sur un fauteuil roulant, un médecin louche vient nous parler avec une grosse seringue dans la main. On sent déjà une ambiance oppressante monter, que la suite risque de ne pas être de tout repos. Une série de questions débute, pour chacune d’entre elles nous avons le choix entre deux réponses possibles. Les réponses aux questions que l’on aura tout au long du jeu auront pour certaines une influence sur le jeu. Nos réponses sont validées par une reconnaissance vocale, qui est une véritable nouveauté dans les jeux VR, rendant l’expérience encore plus réaliste.

Le jeu se construit ensuite en deux parties. Une première partie où l’on se déplace très peu, essentiellement dans notre cellule. Cette première partie où l’on se retrouve seul dans la cellule est l’occasion de faire le point sur ses souvenirs, d’essayer de comprendre comment on a pu arriver dans cet endroit. Le personnage lutte contre ses cauchemars et la peur est créée essentiellement par des flashs (qui fonctionnent très bien et font bien flipper) et les bruits.

La seconde partie est consacrée à l’exploration du sanatorium avec une ambiance sonore qui joue toujours un rôle important pour les sensations de peur. Ce sanatorium n’a rien de rassurant, l’ambiance y est glauque et une grande partie de l’exploration se fait dans le noir à l’aide d’un torche. Les décors sont très bien réalisés, parfaitement réalistes et c’est une des grandes qualités de ce jeu. Les personnages que l’on rencontre au fil du jeu sont ceux aussi parfaitement réalisés notamment pour ce qui concerne l’expression de leurs visages. L’exploration est assez simple car les objets utiles sont en surbrillance, ce qui évite d’en rater quand on visite une pièce qu’on a souvent envie de quitter vite.

Le principal défaut du jeu réside dans sa longueur, à peine plus de deux heures. C’est pour cette raison que les développeurs ont fait en sorte que le déroulement du jeu puisse varier en fonction des réponses à certaines questions. Cela permet notamment d’avoir des fins différentes en fonction des réponses données. Le jeu peut alors refaire le jeu pour voir ce que sont ces fins différentes. Il est néanmoins inutile de noter les réponses que l’on a pu donner pour ne pas donner les mêmes réponses au cas où l’on ne se rappelle plus les réponses qu’on avait données auparavant. En effet, les réponses données sont mémorisées dans le menu du jeu. Vous l’avez donc compris, l’histoire de The Inpatient se déplie donc en plusieurs arcs que certains téméraires referont quand d’autres seront déjà passés à autre chose. D’un autre côté, quand on a un pote qui vient nous voir pour tester la VR et qui a plus de deux heures devant lui, il est sympa de lui proposer ce jeu qu’il pourra faire en entier. Il aura alors une bonne expérience de ce que peut être la VR.

The Inpatient est donc un bon jeu, qui ne boxe pas dans la même catégorie qu’un Resident Evil, à cause de plusieurs défauts qui l’empêche d’être un excellent jeu. Sa durée de vie qui est trop courte, les déplacements qui ne sont pas aussi fluides que ceux rencontrés dans Resident Evil et l’horreur qui est un ton au-dessus de celle du jeu de Capcom (même si les jump back de The Inpatient sont effrayants).

 

En savoir plus :
Le site officiel de The Inpatient


Jean-Louis Zuccolini         
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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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