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puce Tintoret - Naissance d'un génie
Musée du Luxembourg  (Paris)  Du 7 mars au 1er juillet 2018

Le Grand Palais accueille en provenance d'Allemagne l'exposition "Tintoret - Naissance d'un génie" organisée, à l'occasion du 500ème anniversaire de la naissance du peintre considéré comme un des Maîtres de la Renaissance vénitienne, sous le commissariat de Roland Krischel, conservateur en charge de la peinture médiévale au dit musée et Michel Hochmann, directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Études, par le Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud de Cologne où elle était présentée jusqu'au 28 janvier 2018.

A Paris, élaborée avec l'association de Cécile Maisonneuve, conseil scientifique à la Réunion des Musées nationaux-Grand Palais, la monstration qui vise les oeuvres de jeunesse qui démontrent l'ambition et le talent du Tintoret et annonce son exceptionnelle carrière.

Elle présente 57 oeuvres, dont toutefois moins de la moitié réalisées par le peintre lui-même, dans un parcours thématique en sept sections scénographié par Véronique Dollfus qui joue avec la perspective et la ligne de fuite pour ouvrir les espaces ces et la mise en résonance des oeuvres et un chromatisme lumineux de teintes douces puisées dans la palette du peintre.

Tintoret : de l'audace et du génie

Le jeune Jacopo Robusti, dit Il Tintoretto car fils de teinturier, ne manque ni d'ambition, au demeurant légitime, à vingt ans il réalise ses premiers chefs d'oeuvre "L’Adoration des Mages" et "Jésus parmi les docteurs" et la tourbillonnante "Conversion de Saint Paul", ni de talent d'entreprise pour défier Le Titien, la figure tutélaire de l'Ecole vénitienne et rivaliser avec son homologue générationnel Véronèse.

Son audace et son estime de soi, qui transparaissent dans son autoportrait, repris pour l'affiche de l'exposition, se manifestent par une production artistique diversifiée, réalisée notamment au sein de son atelier ouvert dès son jeune âge, pour conquérir tant le marché pictural à destination des palais patriciens que pour obtenir les commandes de prestige de commanditaires ecclésiastiques comme l'Eglise de la Madonna dell’Orto et des sodalités telles la Scuola Grande di San Marco et la Scuola Grande di San Rocco.

Alors certes, il oeuvre dans le registre de la peinture religieuse et biblique, avec la peinture d'autel et de dévotion en déclinant les thèmes de la Sainte Famille, de la Vierge à l'enfant et de la célébration des Saints.

Mais du sacré au profane, de la grande peinture à la peinture décorative, de la peinture d'histoire au nu, de la peinture de chevalet à la toile monumentale, le peintre opte pour l"éclectisme qui, cependant, se dispense selon des caractéristiques communes auquel cependant seul échappe le portrait placé sous le signe d'un psychologisme austère.

Ainsi, en est-il du goût du spectaculaire avec le recours à une composition qui ressort à la mise en scène théâtrale et le sens du dramatique fantastique par l'emploi de couleurs irréalistes et d'un jeu de lumière appuyé tel dans "L'enlèvement du corps de Saint Marc par les chrétiens".

Une composition qui fait également appel à des effets saisissants de perspective comme la contre-plongée qui préside à la série de seize panneaux octogonaux décoratifs pour plafond destiné au Palazzo Pisani réalisé sur le thème des métamorphoses d'Ovide ("Jupiter et Séléme", "Deucalion et Pyrrha priant devant la statue de la déesse Thémis").

Le maniérisme caractérise sa production "commerciale" pour les tableaux de décoration intérieur, dont ceux en forme longitudinale présentés tels "Suzanne et les vieillards" et "Judith dans la tente d'Holopherne" qui reprennent de manière récurrente des sujets, en vogue en ce temps, de la mythologie antique et de l’Ancien Testament.

Autre constante, la virtuosité`en terme de vigueur plastique qui restitue la dynamique du corps en mouvement et donne l'illusion d'une peinture en trois dimensions. Comme il s'inspire des arts du théâtre, Tintoret emprunte à la statuaire pour construire la posture de ses figures que la monstration illustre avec la mise en résonance du tableau "La Princesse, Saint Georges et Saint Louis", la sculpture "Allégorie féminine" de Bartelomeo Ammanati et un moulage d'un bronze antique représentant un jeune éphèbe.

Parmi ses genres et sujets de prédilection, le nu et la représentation de la figure féminine est traitée de manière antipodique de la maman à la putain en passant par la princesse et l'Eve de la Genèse ("Le Péché originel", "La Mort d'Adonis","Concert des Muses").

Le chapitre clôt, le visiteur pourra revenir à la vie présente en dégustant la gourmandise "Vénitien" proposée spécialement pour l'occasion par la Maison Angelina qui tient salon à l'entrée du musée.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée du Luxembourg

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation de la RMN-Grand Palais


MM         
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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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