Son disque Les larmes d’or est sorti le 26 janvier, et depuis, l’artiste continue de faire son petit bonhomme de chemin. Un beau parcours de 15 années maintenant pour Frédéric Bobin, et une tournée qui l’a conduit récemment jusqu’à la scène de l’Olympia en première partie de Gauvain Sers. Que pouvions-nous lui souhaiter de mieux pour cette sortie d’album ?
Le lyonnais d’adoption qui fête en 2018 sa quarantième année d’existence n’est plus un débutant. Élevé dans la plus pure tradition bourguignonne au début des années 80, Frédéric découvre dès son plus jeune âge les Beatles, Brassens et Gainsbourg. Il étudie ensuite la guitare classique pendant une dizaine d’années, avant de se mettre à composer avec son frère Philippe.
Titulaire d’une maîtrise en lettres modernes basée sur l’œuvre de Boris Vian, Frédéric s’installe à Lyon au début des années 2000. Il publie alors un premier album et enchaîne les prestations scéniques partout en France. Très rapidement, les récompenses pleuvent comme les escargots de Bourgogne à l’approche des fêtes de Noël. Pour autant, Frédéric n’a rien d’un escargot, au contraire, il est productif, efficace, en plus d’être une vraie bête à concours : Prix du Jury et Prix de la Ville de Paris au tremplin Georges Brassens, Prix du Jury aux Rencontres Matthieu Côte et aux Découvertes Voix de fêtes en 2010 à Genève, Grand prix du Carrefour de la chanson à Clermont-Ferrand, Premier prix Marc Robine en 2012, etc.
Les premières parties non plus ne manquent pas ; pour n’en citer que quelques-unes : Yves Jamait, Allain Leprest, Romain Didier, Da Silva, ou encore Amélie les Crayons…
Frédéric Bobin, c’est un album tous les 4 ans. En 2008 sort Singapour qui lui vaut un certain succès auprès du public et des professionnels. En 2012 paraît Le premier des hommes et en cette année 2018, il nous revient avec Les larmes d’or. Il est entouré de Mikaël Cointepas qui assure les parties de basse, les batteries et les percussions ; d’Hélène Piris au violoncelle et aux chœurs ; de Vincent Dupuis à l’harmonica. Frédéric sollicite également la participation de Kent pour un très joli duo sur la chanson "Tant qu’il y aura des hommes" (piste 3).
Voilà donc 12 jolies folksongs aux ambiances acoustiques, tour à tour oniriques ou nostalgiques. Avec des titres comme "Super 8" ou "La maison de mon grand-père", Frédéric nous relate aussi les histoires de personnages pathétiques ou désespérés comme "Jimmy" (piste 8) ou "Le dernier voyage de Simbad" (piste 7). Toutes les chansons ont été écrites par son frère Philippe Bobin.
Les larmes d’or est paru le 26 janvier 2018. Prochains concerts : le 25 mai à Lyon, le 2 juin à Mâcon, le 22 à Saint-Vincent-la-Commanderie dans la Drôme, le 23 juin à Reims et le 29 juin à Bourg-lès-Valence. |