Du 12 au 16 juin 2018 a eu lieu à Limoges la 2ème édition du Festival L'Union des Ecoles, festival international des écoles de théâtre et de cirque.

Si le lieu central et principal de cet événement a été le Théâtre de L'Union de Limoges, Centre Dramatique National, il s'est aussi "décentralisé" dans plusieurs lieux culturels limougeauds et à Nexon, sous le grand Chapiteau du "Sirque", pôle national des Arts du Cirque Nexon/Nouvelle Aquitaine.

Huit écoles étaient prévues à ce rendez-vous où elles devaient chacune présenter un spectacle. Si deux écoles n'ont pu venir (Académie des Beaux-Arts de Bagdad, Institut supérieur des Arts de Guinée de Conakry), étaient présents, outre des écoles françaises (l'Académie de l'Union de Limoges, le Théâtre du Jour d'Agen et l'Académie du cirque Fratellini), l'Académie Centrale d'Art dramatique de Pékin, le collège des Arts de Singapour et l'École nomade Kandima de Ouagadougou.

"L'esprit de ce festival, c'est également le partage et la rencontre" pour Jean Lambert-wild, directeur de l'Académie de l'Union et du Théâtre de l'Union-CDN du Limousin. Car à côté des spectacles montrant le travail de ces écoles, ont été organisés des stages et des master-class où les élèves de ces différentes écoles ont pu échanger et travailler par groupes sous la direction d'artistes invités. Le millésime 2018 c'est :

Un moment fort avec "La Condition Collective" de la 9ème promotion de l'Académie de l'Union
Une pépite avec "Le Cercueil est trop grand pour la fosse" du Lassalle College of the Arts de Singapour
Une curiosité avec "Le Roi Lear" dispensé par l'Académie centrale d'Art dramatique de Pékin
Un exercice d"admiration avec "L'Album d'Agnès", un impromptu sur Jean Vilar
et puis, deux pièces courtes de Molière : "Le Mariage forcé - Le Médecin volant".

Un Festival de théâtre sans Molière est-il vraiment un Festival de théâtre ?

On souhaite au Festival L'Union des Ecoles d'avoir une aussi longue longévité que l'oeuvre de Molière et de ne jamais oublier qu'il est le père du théâtre français et qu'il faut encore et toujours revenir à lui, sans forcément chercher à lui faire dire autre chose que ce qu'il a voulu dire si bien.