Cela fait maintenant 8 ans que Daran vit au quebec. C’est donc là-bas qu’il a publié en septembre dernier son nouvel album, Endorphine, adoubé par les radios et la presse locales. Entouré de son fidèle parolier Pierre Yves Lebert, aidé aussi par son vieux pote Erwan Le Berre, ils ont puisé dans l’actualité, le domaine social et les mécanismes humains pour écrire les textes de ce nouvel album.

Endorphine vient d’arriver chez nous, pour notre plus grand plaisir. On aime les textes des chansons de Daran et sa voix éraillée aussi.
Daran le dit, "Tout est possible" est sa chanson sur Trump. "Halima" c’est sa chanson sur les évènements du bataclan. Horizon a pour thème les fermetures d’usines. Avec ses textes en main, Daran a composé l’album tout seul, dans son sous-sol montréalais. Trouvant dans l’urgence une nouvelle façon de travailler, Daran a fait le choix d’abolir la frontière entre la première impulsion créatrice et le mix final. Daran travaille de plus en plus avec les premiers jets, délaissant le fantasme de la prise parfaite pour la force brute des premières fois, touchant, pense-t-il un autre niveau dans l’interprétation.

Dans l’habillage sonore des chansons, Daran fait de nouveau le choix de la simplicité avec une guitare électrique, une basse, une batterie et un micro. Avec ça, Daran nous livre un disque intense et puissant, réfléchi et revendicateur sans être moralisateur. Neuf titres donc, rock et sans concession pour un retour qui nous ravit et avec comme dernier titre, "Je repars !" Pour quand, vers où ? Seul lui connait la réponse.

Album conçu pour être joué sur scène, Daran a débuté une tournée franco-belge depuis la sortie de l’album.