Automne, pleine saison, effervescence des dates de concerts…
C'est sous la forme d'un accompagnement musical sur une projection d'un film muet en N&B que Michel Schick à la clarinette et Sébastien Libolt au clavier ont assuré la première partie du concert de Nosfell.
Pour l'occasion La Cigale à repris son rôle de salle de cinéma.
Nous avons découvert un univers musical et visuel tout en sensibilité qui a su parfaitement introduire le concert de Nosfell. Un instant magique.
Sur mon bloc, j'ai noté : Nosfell, 25 octobre, Cigale. Le rendez-vous est incontournable. Voilà plusieurs chroniques que nous lui consacrons : Nosfell, c'est comme ça, on ne démord pas.
Un bref rappel aux lecteurs non-avertis, qui n'auraient pas encore croisé la route de Nosfell depuis la sortie de l'album Klokochasia …
Perché sur la cime d'un pays qui est sien et qu'il nomme Klokochasia, Nosfell (associé au très talentueux Pierre Lebourgeois) a créé un univers musical hors du commun.
Sur scène, exit les repères, les codes et les standards d'un concert : tout est âpre, sans concession, sans filet ; plus qu'un spectacle, c'est une immersion, un parcours, une genèse. Outre la virtuosité, la rigueur et l'exactitude techniques, il y a chez Nosfell ce petit supplément d'âme qui vous extirpe les tripes, une fronde fusionnelle de la voix et des instruments prenant des allures orchestrales. Les jeux sont multiples : jeux d'ombres et de lumières, jeux chorégraphiques, jeux acoustiques…
Difficile de rester insensible, impossible de ne pas être étonné.
Voilà qui ne devrait pas rester sans suite…Vivement le prochain album ! |