Voilà un groupe qui, d’emblée, met le décor en place : Complètement flippé ! C’est le titre de ce brûlot rock.
16 Kat est un groupe comme je les aime, c’est rock, punk, garage. 16 Kat, c’est brut de décoffrage, avec des guitares saturées juste comme il faut. 16 Kat nous offre des sonorités comme nous en avions dans les années 80 avec les groupes rock et alternatifs, cela m’évoque La Souris Déglinguée, Camera Silens ou encore Parabellum.
Preuve s’il en est la reprise du morceau "Papa" des regrettés Schultz et Sven. Réglons le sort à cette chanson de suite : une remarquable reprise en forme d’hommage et que je trouve particulièrement réussie. Mais il serait réducteur de résumer cet album de 16 Kat à cette seule reprise.
L’album, c’est aussi et surtout 9 autres titres qui déboitent et envoient du lourd. Le groupe aborde les sujets d’une classe, d’une génération peut être désabusée mais certainement pas vaincue au travers de titres on ne peut plus clair : "Trimer", "Héroïne", "Drunk".
Un album, en français, qui aborde tout ces sujets et d’autres titres plus légers comme "Cafard", qui sonne bien punk.
Bref, comme les morceaux de l’album, cette chronique se doit d’être directe et puissante : c’est un album à se procurer impérativement si cette musique te plaît ou si tu souhaites la découvrir au travers d’un jeune groupe qui, tu t’en doutes, donne tout ce qu’il a, dans cet album.
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