Spectacle humoristico-musical conçu et interprété par Peter Hens et Bart Van Caenege avec la collaboration artistique de Jean-Louis Rassinfosse. Comment passer de la cantate "Carmina Burana" de Carl Orff à la "Macarena" du groupe espagnol Los del Río, de Franz Liszt au rap tout en s'évadant dans un space opera avec "I Believe I can fly" de R. Kelly et entonnant la danse des canards à l'occasion des fiançailles du roi des Belges et ce, avec pour fil rouge le génie créatif de Léonard de Vinci ?
Avec, en sus, car au diable l'avarice humoristique et farfelue, des parodies de chansons de variété française et de standards internationaux et une avalanche de jeux de mots, calembours calembredaines à la sauce belge pour porter l'oreille "là où elle n'a jamais mis les pieds" ?
Tout simplement en assistant au dernier opus en date de la Framboise frivole fondée par le chanteur-violoncelliste Peter Hens qui sévit dans le genre comico-humoristico-musical dont c'est l'art, le secret et la marque de fabrique.
Peter Hens, en couple scénique avec le pianiste Bart Van Caenege qui, depuis 2001, endosse le rôle de l'Auguste dans ce duo de clowns aussi fêlés que virtuoses, et avec la collaboration artistique du contrebassiste, également belge, Jean-Louis Rassinfosse, ils ont concocté l'époustouflante partition de "La Framboise Frivole fête son centenaire" dont le titre résulterait d'une coquille typographique expliquée in limine et dont la primeur est laissée au spectateur tant elle en révèle la tonalité.
Et, attention car dès la première note jouée, tout s'emballe et l'hybridation aussi émérite que fluide de tous les registres musicaux en symbiose avec des élucubrations textuelles qui ne ménagent pas les petites cellules grises ne supporte pas la médiocrité de l'écoute.
Il en résulte un divertissement hors norme et jubilatoire mené par deux excellents musiciens qui ne prennent pas leur talent au sérieux pour le plus grand plaisir du public.
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