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Triple Ripple  (Wita Records)  avril 2019

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la musique nous offre des expériences physiques et mentales. C’est le moins que l’on puisse dire avec le dernier album en date d’Automatic City, le bien nommé Triple Ripple.

Avec cet album, les 4 lyonnais nous offrent une expérience hors norme et difficilement qualifiable et c’est ça que j’aime. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces quatre-là ne sont pas figés dans un style, avec une belle étiquette. Ils se mettent perpétuellement en cause.

Le groupe au départ est un groupe de reprises fondé en 2016. Sur le papier, ça ne part pas vraiment pour fonder la légende d’un groupe. La légende, le groupe la forge tout seul.

Automatic City, c’est avant tout du blues, mais alors un blues qui est passé à la moulinette, qui en a vécu des choses, a fait de la route. C’est un blues expérimental à la sauce technologique des années 2000. C’est le blues des années 50 mais tel que le groupe le perçoit maintenant, sans nier les origines et les influences.

J’y ai entendu du blues digne de la Sun de Memphis mais aussi une influence orientale ("King Money King"). Les morceaux ne se livrent pas dès les premières minutes, il faut aller au bout de chacun d’eaux.

Par exemple, "See my jumper hanging on the line" commence dans le bayou, une voix digne de cette origine du blues, puis très vite ça part dans une autre direction, ça virevolte comme pratiquement tous les morceaux. On vire dans le psychédélique (parfois, je sens du Santana ou du Doors) et puis ça fait un virage à 180 degrés.

Il ne faut pas te laisser avoir par la pochette belly-dance macabre de Jean-Luc Navette, nous sommes loin du death metal comme elle pourrait le laisser penser. Le groupe affectionne l’exotica orientaliste et psychédélique, je te l’ai dit.

On retrouve des instruments pas forcément destinés au blues comme un Berimbau, un stylophone, un théremin… Bref, Automatic City qualifie lui-même cet album de trip retro-futuriste haletant et déboussolé et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes loin du compte.

Automatic City pose la question suivante : "Est-ce encore du blues ou juste de la musique qui donne envie de taper du pied et d’enlever ses vêtements, puis d’aller dans la jungle juste pour danser nu et fou avec un tigre blanc ?" (Allusion au titre "Tiger man").

Le plus simple pour répondre à cette question est de se procurer le disque et se faire un avis par soi-même concernant ce concentré d’expérience et de sensations tellement nombreuses et déroutantes.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Bongoes & Tremoloes de Automatic City
La chronique de l'album Hum Drum de Automatic City

En savoir plus :
Le site officiel de Automatic City
Le Bandcamp de Automatic City
Le Soundcloud de Automatic City
Le Facebook de Automatic City


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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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