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Interview  (Paris)  novembre 2005

C'est au siège de la société Exclaim qui a eut la bonne idée de distribuer les Cowboys Fringants en France que je rencontre le groupe avant le coup d'envoi de leur tournée.

Jean-François, guitariste et principal compositeur du groupe, est absent pour des raisons personnelles et n'assurera pas les deux premières dates. Je retrouve donc le reste du groupe qui, bien que fatigué par quelques heures de décalage horaire, répond gentiment et en toute simplicité à mes questions.

Pouvez vous nous raconter vos débuts ?

Jérôme : En fait ça a commencé par un duo, Karl et Jean-François, chanteur et guitariste. Ils étaient dans la même équipe de hockey. Au départ ils faisaient des chansons pour s'amuser, des chansons de sous-sol. Au bout de quelques mois, ils se sont inscris à un concours de musique. JF connaissait Marie Annick qui s'est alors jointe au groupe pour embellir un peu les chansons et mettre un peu de fun musical. Moi, je suis le petit cousin de Marie Annick, j'étais tout le temps chez elle, je jouais au hockey avec son frère .Ça faisait quelques mois que je faisais de la basse alors ils m'ont proposé de les rejoindre.Dominique, lui, jouait dans le groupe rock de mes cousins et on cherchait un batteur, alors...

Marie Annick : C'est ça la famille !

Jérôme : La naissance du groupe, le duo, c'était il y a dix ans et le premier concert du groupe en entier, c'était le 24 juin 1997 pour la saint Jean-Baptiste .Depuis ce temps là, c'est un processus étape par étape, vraiment marginal, on fait nos trucs vraiment pour s'amuser. Au départ c'était pendant notre temps libre et de fil en aiguille : il y a plus de gens qui nous écoutent, on essaime au Québec, les réseaux universitaires ... puis viennent les plus belles salles, la maison de disque...Et puis maintenant, on en est déjà à 5 albums et 2 dvd.

Quand avez-vous senti qu'il y avait un tournant, que ça prenait de l'ampleur?

Dom : Il y a eu 4-5 étapes

Jérôme : Mais je pense que ce qui nous a permis d'en vivre c'est d'avoir nos chansons diffusées sur les radios commerciales. Avant c'était un surtout un succès d'estime à Montréal, ça restait très urbain. En fait, c'est arrivé avec l'album "Break Syndical" où la chanson "Toune d'automne" à l'été 2002 a été un succès radio. Et puis là de fil en aiguille ...

Marie-Annick : Mais déjà au début il y a avait beaucoup de monde dans nos salles de spectacles. Bon c'est sûr qu'il y avait beaucoup de nos amis. Mais c'était encourageant pour nous autres, car je ne pense pas qu'on aurait essayé de perdurer dans ce milieu sans l'appui du public. On a fait de la musique parce que les gens avaient l'air d'avoir du plaisir avec nous autres. Ça nous a donné le coup de pied qu'il fallait pour continuer là dedans et d'essayer d'avoir plus de public pour faire plus de spectacle et peut être en vivre un jour...

Mais ce n'est pas arrivé du jour au lendemain ! Dès le début, même si on ne vendait pas beaucoup d'albums et que l'on jouait pas dans les radios commerciales, on nous demandait de jouer dans des CEGEPS (acronyme de "collège d'enseignement général et professionnel") plus loin que là où on habitait. Des gens de notre collège avaient étudié là-bas et avaient ramenés nos cd avec eux. C'est comme ça qu'on a pu se faire connaître et qu'on est sorti de Montréal, d'aller saint Félicien, le lac saint jean, Cherbrook, Québec, déjà bien avant qu'il y ait un succès commercial dans les radios.

Comment faites vous pour composer ?

Marie Annick: C'est surtout JF, le guitariste, qui écrit les paroles et la musique.Il arrive avec du matériel, en grattant sa guitare. Si on apprécie le discours, on inclut chacun nos forces, c'est à dire batterie, basse, instruments mélodique et voix.

Mais il y a quand même vos noms sur certaines chansons !

Marie Annick : Oui c'est sûr ! Parce qu'on s'entend : une chanson avec l'arrangement c'est deux fois meilleur. On compose tous un peu chacun sa partie mais l'essence même du groupe au niveau de l'écriture c'est JF.

Dom : JF a souvent une musique, dling dling dling. Alors on l'arrange un peu et on fait une chanson là-dessus. Il y a une part de sujets qu'il veut développer et une part de hasard. Par exemple ça faisait un bout de temps qu'il me disait qu'il voulait écrire une chanson sur l'eau pour le prochain disque. Il a fait des recherches et puis il est arrivé avec une chanson sur l'eau. Il y a d'autres chansons qu'il a du écrire un soir qu'il était tout seul, qui sont beaucoup plus personnelles . "Ces temps ci" par exemple n'a pas demandé de recherches. Il parle d'une fille, en tournée, c'est comme sa vie à lui, tu sais. Il y en a d'autres inspirées de ses copains

Karl : Il y a deux styles d'écriture. Une petite partie ce sont des chansons personnelles, et puis l'autre est plus globalisante avec un regard observateur. Suivant l'actualité, on prend des personnages, des traits de différentes personnes, et différents environnements

Quelle est la fonction de votre musique ?

Karl : A la base ce sont nos préoccupations : se faire avoir par ceux qui nous dirigent. Je pense que chaque citoyen a son mot à dire. Nous on a la chance de pouvoir profiter de cette tribune pour crier haut et fort ce qu'on a à dire. Mais les Cowboys ce n'est pas juste ça non plus. On met en chanson des sujets qui nous intéressent. On n'est pas de ceux qui vont porter le drapeau à la manifestation. Je pense qu'on est un peu dans la même veine que Mickey 3D, nous on essaye de proposer des petits trucs...

Marie Annick : En même temps les Cowboys Fringants sont porteurs d'idées et d'opinions, mais on n'a pas les qualifications pour s'occuper de tous les organismes.

Dom : Moi j'peux pas écrire un projet de loi

Marie Annick: C'est ça, on n'a pas les qualifications pour autre chose de plus spécialisé, mais on est impliqué dans plusieurs organismes. Par l'entremise de nos spectacles on récolte des fonds

Karl : Il y a toujours 1 ou 2 dollars qui est pris sur le prix des billets et qui est reversé à des organismes auxquels nous sommes affiliés. Ce sont surtout des organismes environnementaux pour protéger la ressource même du Québec les forets, les arbres... mais aussi oxfam.

On est les portes paroles d'une campagne pour le commerce équitable et on a fait un gros spectacle au bénéfice de la famine au Niger. C'est ce qu'on peut faire, publiciser

Marie Annick : Mais on est associé à aucun parti politique

Il y aura peut être bientôt un référendum pour l'indépendance du Québec.

Karl : Le chef du parti Québécois souverainiste a démissionné en juin dernier, et c'est une course bien vide de sens pour savoir qui va le remplacer.

Dom (sarcastique): Y aura t'il référendum dans un an ou non ?

Karl : C'est pour ça qu'on veut toujours rester en retrait pour garder un oeil observateur, car fondamentalement on a beau être souverainiste, on est pas d'accord avec pleins de choses que fait ce parti : la centralisation, sa langue de bois etc, etc . Alors on reste en retrait, comme le dit la chanson "En Berne" qui la chanson la plus vitriolée par rapport à un gouvernement. On est associé à leur cause mais dès le début t'es biaisé car si tu critique, t'es mal vu ou si tu critiques pas, t'es "Ventre à terre" et tu suis sans rien dire la ligne du parti. Donc on préfère rester en arrière.

C'est quoi le Québec Moderne ?

Jérôme : C'est des tipis, des caribous...

Vous dépeignez parfois le Québec de manière assez sombre

Karl : Avec la baisse des frontières, la mondialisation, a tendance à tout uniformiser

Marie Annick : Nous on se bat pour garder notre culture, la langue française, on est les seuls à parler français à peu près. Notre culture est très importante pour nous, on veut la promouvoir en dehors de chez nous.

Karl : C'est une culture très diversifiée et plein de talents ! C'est pourquoi on se bat pour la souveraineté parce que au milieu du continent américain, on est un peu comme un village gaulois qui défend sa langue. Et au Québec il y a cent fois plus de choses intéressantes à regarder que ce soit en télévision ou en musique que dans le reste du Canada.

Marie Annick: Mais c'est pas juste ça, c'est que le Québec est riche en ressources naturelles en forêts en eau, on serait capables d'être autosuffisants. Mais on est géré présentement d'une façon qui fait que tout ce qu'on a de qualité s'en va ailleurs et rien ne reste pour nous.

Karl : Mais c'est un combat international, car vous aussi les français vous devez vous battre contre l'américanisation de la culture ou la "macdonaldisation" de la nourriture. C'est juste que nous on est plus près du gros méchant envahisseur. Je ne veux pas tomber dans l'américanisme primaire mais si tu veux garder ta culture, il faut que tu fasses des lois fortes, il faut militer...

C'est peut être ça le Québec moderne.

Dom : Et le Québec moderne n'est pas que francophone et pas que blanc, c'est pas le même Québec qu'il y a dix ou trente ans. C'est malheureux, on entend des patriotes qui disent que si t'es pas blanc comme neige, t'es pas québécois.

Karl : Le problème c'est les politiques ! Il y a comme un grand vent de droite qui a rasé tous les gouvernements, autant en Europe que dans le reste du Canada ou les Etats-Unis. A la base, la population est social-progressiste mais le vent néolibéral a soufflé sur le Québec aussi. Le défi du Québec c'est revenir un peu aux bases de son passé, au modèle québécois.

Pensez vous être accessible pour le public français ?

Marie Annick : Nous on était tous des grands fans de Renaud. On ne comprenait pas tout son jargon, on ne comprenait pas toutes ses expressions. Il ne parlait pas de chez nous, il parlait de chez lui, puis on était des fans quand même parce que quand c'est bien écrit, bien dit, on est curieux de ce qui se passe ailleurs. Puis Mickey 3D maintenant, je trouve qu'on ressemble beaucoup à ce groupe. Eux ils marchent bien chez nous mais il parlent pas de chez nous, ils parlent de chez eux.

Karl : "8 secondes" ça parle des ressources exploitées partout dans le monde, "Plus rien", c'est les changement climatiques, « en berne » ça dit des trucs québécois mais ça peut être appliqué à Le Pen par exemple.

Dom : C'est plutôt des avantages pour nous, notre accent, notre langage

Marie Annick : Et si les français on le goût de connaître ce qu'il y a chez nous...

Karl : autre que..(Dom se lance dans une interprétation très personnelle de Garou)

C'est qu'avant de vous connaître je pensais que tous les québécois perdaient leur accent en chantant

(rires)

Karl : On ne changera pas notre accent

Marie Annick : De toute façon, on n'a jamais fait de la musique pour percer en France. Nous on est là parce qu'on nous réclame. Si ça fonctionne tant mieux, sinon tant pis. On n'écrit pas de la musique pour la France ou le Québec, on écrit sur nos idées ...

Dom : Il y a même des gens qui ont dit que "La grand-messe" avait été écrit pour la France parce qu'on disait dedans "A boire tabernacle" !

Jérôme : Ca a été une bonne surprise qu'on nous réclame en France. Il y a des villes où la demande était forte et on a été obligé de prendre des salles plus grandes. Mais on essaie toujours de rester marginaux et indépendant et de ne pas se faire happer par les rouages.

Dom : Par exemple, Clermont Ferrand ! Je n'avais jamais entendu ce nom de toute ma vie. Je sais que c'est là que se trouve Michelin, et aussi Vulcania. (rires). Eh bien là, on joue dans une salle deux fois plus grande parce que c'est plein.

Jérôme : En plus c'est pour nous le moyen de visiter la France, qui n'est pas juste Paris, tout comme le Québec n'est pas juste Montréal ! Ça nous permet de rencontrer les cultures, les gens, c'est très agréable.

C'est important le contact avec le public ?

Jérôme : Comme disait Marie, c'est eux qui nous ont portés là : les concerts, puis les radios étudiantes, c'est eux qui ont fait changer la donne avec les radios commerciales. Alors, on essaie le mieux possible de rendre au public ce qu'ils nous ont donné.

Vous tournez beaucoup, il n'y a pas parfois un peu de lassitude ?

Marie Annick : On ne fait jamais la même setlist.

Jérôme : Les concerts sont toujours improvisés. Sur 25 chansons, il y en a toujours une quinzaine qui reste pour présenter "La grand-messe". Une dizaine est choisie avant le concert, ou si le public a une demande spéciale. Des fois Karl part sur une improvisation et puis on enchaîne sur une chanson.

Marie Annick : Mais c'est sûr, il y a des chansons que tu ne fais pas pour toi, mais pour le public. On en traîne certaines depuis 8 ans et on les a joué au moins 1200 fois.

Karl : On a 75 chansons dans notre répertoire, mais en France c'est un nouveau public qui ne nous connaît pas et qu'il nous faut conquérir.

Marie Annick : En plus, c'est l'fun de jouer les chansons et se savoir qu'ils ne les ont pas entendu en spectacle. Au Québec c'est petit et il y a des gens qui reviennent nous voir souvent. T'as toujours les mêmes visages devant toi, et ce n'est pas la même excitation. C'est différent avec le public français qui ne nous a pas vu 150 fois...

Dom : Mais il y a quand même des petites villes au Canada qu'on avait jamais fait et pour eux, c'est nouveau ! Ils capotent, ils sont moins blasés, parce que à Montréal, y'a des shows toutes les semaines, c'est pas pareil.

Karl : C'est pour ça que la version polonaise, se prépare !

Vous allez faire les deux premiers concerts sans JF, c'est une première ?

Jérôme : On essaie ça, on va voir ce que ça va donner... (rires). Sunny Duval (qui remplace JF) est un bon ami à nous. Dom a un projet en parallèle avec lui depuis quelques années

Vous avez eu des prix cette année

Jérôme : Oui, album alternatif et chanson de l'année.

Qu'est ce que vous mettez derrière le terme alternatif ?

Jérôme : En fait, il y a des catégories qui sont pré-faites et il fallait choisir où on voulait inscrire notre album. On considérait qu'on n'était pas juste pop, mais qu'on était plus marginal avec le disco surtout. Alors on est allé dans l'alternatif, mais on aurait pu choisir pop-rock ou autre chose.

Est-ce que la notoriété est difficile à gérer au Québec ?

Jérôme : Non, car en fait on ne fait pas d'entrevue télé, on ne passe pas dans les médias, les talk shows, les journaux à potins ! On ne veut rien savoir de tout ça !. On considère qu'ils veulent juste ton image, ils ne se concentrent pas sur le fond, sur ce que tu as à dire. C'est pour ça qu'on préfère prendre du temps avec la presse écrite, les sites internets, les journaux étudiants ...

Marie Annick : Et les radios, aussi

Dom : En fait seuls ceux qui viennent nous voir nous reconnaissent...

Est-ce que vous pouvez nous recommander d'autres artistes Québécois ?

Dom : Loco Locas, Les trois accords qui sont venus récemment en France à la maroquinerie, Yann Perreau. Sur notre site, il y a des liens avec pleins d'artistes intéressants...

Votre site est très fourni !

Jérôme : On passe beaucoup de temps dessus. On préfère ça que de passer à la télé. C'est super intéressant, sur le forum, il y divers sujets, on pose des questions.

Pour finir, quelle est votre chanson préférée ?

Jérôme : Ca dépend des moments, moi j'aime bien les étoiles filantes

Dom : C'est pour différentes raisons qu'on a des préférées.Mais si on considère: la musique, le plaisir de la jouer, le texte, pour moi c'est "L'hiver approche".

Marie Annick : Présentement là, avec le nouveau disque, celle que j'aime c'est "Si la vie vous intéresse" ou "Plus rien".

Karl : Moi aussi, "Si la vie vous intéresse" c'est mon choix.

Merci à Benoît et Alexia de Exclaim, grâce à qui cette interview a été possible.

 

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Crédits photos : Jyl


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